Arlyn ... |Ne Pas Voir Qui Nous Sommes| [1oo%]

[Précision... Pas de copitage entre la fiche de Bel et la Mienne lol. C'est juste une passion commune pour les détraqués dans leur genre avec des grands frères totalement psychotiques xD ^_~]

Arlyn ... |Ne Pas Voir Qui Nous Sommes| [1oo%] Desill10

Arlyn ... |Ne Pas Voir Qui Nous Sommes| [1oo%] Desill10

Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire,
J’entends qu’on s’amuse et qu’on chante au bout du couloir.
Quelqu’un a touché le verrou, et j’ai plongé vers le grand jour.
J’ai vu des fanfares, des barrières et des gens autour…

Dans les premiers moments, j’ai cru qu’il fallait seulement se défendre.
Mais cette place est sans issue, je commence à comprendre.
Il sont refermés derrière moi, ils ont eut peur que je recul.
Je vais bien finir par l’avoir, cette danseuse ridicule…

" Est-ce que ce monde est sérieux ? "

I.DENTITE

+. NOM

: O'Neil ... Les dignes Irlandais, direz-vous ? C'est peut-être ça, ou peut-être pas. En tout cas, il en a dans le sang, le petit. [Non pas du sang vert]

+. PRENOM(S)

: Arlyn. Quoi, c’est simple, pas de composé ni rien ! =P

+. SURNOM

: Smokin' Bomb... Vous comprendrez pourquoi, ne vous inquiéter pas. Sinon, il y a aussi 'Arly'... Wo, grande imagination, je vous l'accorde... Que voulez-vous, les élèves, des fois .... >.>

+. DATE DE NAISSANCE

: 29 Février ... A jour unique, personne Unique.

+. AGE

: Vous voulez son âge véritable ou celui qui lui ait habituellement offert par ce calendrier lunaire si particulier ? Normalement, il ne devrait avoir que 4 ans... Alors que ça fait 16 ans qu'il vit sur Terre.

+. SIGNE ASTROLOGIQUE

: Poisson.

+. PURETE

: Il est un sang, tout ce qu'il y a de plus pur...

+. NATIONALITE

: Irlandaise.

+. LIEU DE NAISSANCE

: Une campagne perdue dans des landes…

+. LIEU DE VIE

: Arlyn n'en a pas de spécifique. Arlyn ne peut pas, en avoir. Arlyn ne veut pas, en avoir.

+. LANGUES APPRISES

: Le Gaelic ~ qu’il parle et écrit. L’Anglais ~ Il fait toujours la même faute au mot ‘people’, allez savoir pourquoi…

+. FAMILLE

: 'Famille' Un bien grand mot, en réalité. Un mot bien bête. Un mot qu'il m’est difficile de comprendre. C'est vrai, qu'est-ce que c'est, la 'Famille' ? Celle avec un grand F, la Famille joyeuse où l'on se sert les coudes, ou l'on ses soutiens, où l'on vit heureux ? En tout cas, pour moi, elle n’existe pas. Les famille bienheureuses, c’est dans les films moldus, puis c’est tout. Dans ces comédies à l’eau de rose où les mères et filles sont unies comme les meilleurs amies, où le père et le fils travaillent et s’amusent ensemble, où les enfants rient à gorge déployée, où tout le monde se réunit autour de la table du dîner pour partager un bon repas… Tout ça, cela n’existe pas. Dans ma vie, la seule personne que je peux qualifier de famille est mon frère aîné, Tsuna, de 15 ans plus vieux que moi. Oui, notre ‘mère’ a eut Tsuna très jeune et, malheureusement, cela ne l’a pas grandement aidé. Si je suis né plus tard, c’est sans doute à cause d’une erreur. Je n’aurais pas dut être là. Tsuna une personne profondément mystérieuse, qui régit toute ma vie, comme l’on s’occuperais d’un animal de compagnie : Je ne vit pas avec lui, je vis pour lui d’après ses dires. Il contrôle tout et me traite assez spécialement. Notre relation est des plus étranges : une sorte de « je t’aime/Moi non plus » à sens unique, car moi, je n’aime pas Tsuna. Non. Jamais. Il ne sera jamais considérée comme un frère. Il est ma hantise… Si je pouvais, je n’hésiterais pas à m’en débarrasser. A me dépêtrer de ses mains et de ses paroles. Seulement voilà, je ne peux pas. Il y a quelque chose qui me retiens, quelque chose qui créé un empêchement… Alors, je ne peux pas lui faire de mal. Je ne peux pas lui répondre. Je ne peux pas attaquer à mon tour. La seule solution : la fuite. Lorsque l’on nous voit ensemble, on comprend nettement qu’il ne le considère pas comme quelqu’un de ‘normal’. A ses yeux, je ne le suis pas, normal, et il a parfaitement raison… Pas de père, pas de mère, pas de sœurs. Je n’ai jamais put rencontrer le reste de ma famille depuis mes six ans, Tsuna s’y est toujours refusé. Il reste intransigeant là-dessus. Mais pourquoi fait-il ça, vous demandez-vous ? Oui, pourquoi…

A L’E.COLE

+. MAISON

Oui, Notos, celle des adeptes de la Magie Noire. Là où sont ceux pour qui le mot ‘Magie Blanche’ est synonyme de trahison…

+. POSTE

: King du Tchat *BAF* Ah mais, en rp vous voulez dire ? XD !

+. BAGUETTE MAGIQUE

: Bois de Caoutchouc, il paraît qu’elle est très maniable (non, pas malléable, maniable !). Elle mesure en tout et pour tout 25 cm, est excellente pour les sortilèges, et à l’impressionnante manie de ne jamais se briser x)

+. MATIERE(S) PREFEREE(S) A L’ ECOLE

: A part ‘Magie Noire’ vous voulez dire ? Je n’aime pas grand chose comme matière… la seule peut-être qui peut faire une exception, c’est celle des sortilèges. On peut faire beaucoup de choses avec les sortilèges. On peut se défendre avec les sortilèges. |Alors, pourquoi tu ne te défend pas, Arlyn ?| … Tais-toi !

+. MATIERE(S) DETESTEE(S) A L’ ECOLE

: Toutes les autres, en particulier celles qui se déroulent à l’extérieur… Je n’aime pas l’extérieur. Je n’ose pas sortir à l’extérieur. Sinon, ‘Ils’ vont revenir… Et ‘Ils’ font peur, alors, il ne faut pas sortir. Jamais. Tsuna l’a dit, Tsuna savait …

+. NOMBRE DE PIERCINGS

: J’en ai deux, à l’oreille droite. C’est Tsuna qui me les a fait. Il m’a dit que ça m’aiderait à me protéger d’eux, alors j’ai accepté. Il a voulu le faire lui même. CA a fait mal, très mal… J’ai deux sortes de plaques sur le cartilage de l’oreille. Quand je les touche, ça fait mal. Tsuna dit qu’il ne faut pas les enlever. Pourtant, je l’ai déjà fait …

+. NOMBRE DE TATOUAGES

: Aucun …

+. POSITION DANS LAQUELLE IL DORT

: Lorsque je dors ? Je ne sais pas. Je ne sais même plus ce que c’est que dormir paisiblement. Je ne sais même plus ce que c’est que de dormir dans un lit. Je ne sais plus, je ne sais plus…

+. SAISON DETESTEE

: Toutes, sauf l’Hiver de temps à autres. L’été est la pire, car l’on doit se découvrir pour sortir. Le soleil est si beau, pourtant… Mais je n’ai pas le droit. Non. C’est trop dangereux. Bien trop dangereux…

+. ALCOOL

: Je suis allergique à l’alcool… Le moindre verre me rend rond dès les premières gouttes et lorsqu’il est en excès, la réaction est tellement catastrophique qu’il ne vaut mieux pas tenter de dépasser le verre… Tsuna savait ce que ça me faisait, que ça me brûle de l’intérieur. Il m’en donnait quand même des fois. Il me faisait m’évanouir. Il savait, mais il faisait quand même.

+. NOMBRE DE RELATION(S) SERIEUSE(S)

: C’est quoi, ‘relations sérieuses’ ? C’est quoi, c’est quoi … ? Encore un de leur piège ? Il ne faut pas, non. Il ne faut pas aller avec les gens. Ils m’en veulent. Ils sont de leur côté. Ils sont dangereux, trop dangereux…

C.ARACTERES M.ORPHOLOGIQUES

DESCRIPTION PHYSIQUE

- Oui Arlyn, Je peux… -

- Tu ressemble a un ange, Arlyn… Tu as des cheveux d’un blond si clair, un blond du à ton enfermement… Ils brillent tellement qu’ils ont l’air blanc. Tu as de très beau cheveux, qui tombe vers tes épaules. Par contre, tu as d’étranges mèches sombres vers ta nuque. Ce n’est pas beau. Ce n’est pas un cadeau, ça. Cela fait tâche envers la blancheur de ta peau. Tu es bien mince, Arlyn, mais heureusement, tu fais ce que je te dis pour devenir plus fort. C’est bien, on voit que tu fais beaucoup d’efforts. Tu as un si joli visage… Un visage avec des traits fins, des traits d’enfants, des traits presque féminins. Oh oui, tu es vraiment mignon, mon très cher frère. On a envie de te serer tout le temps. De ne pas te lâcher. De ne pas te laisser partir… Tu es un peu grand pour un enfant, du haut de ton mètre soixante-dix, mais ce n’est pas grave. Oh moins, tu sais ‘qu’ils’ ne viendront pas toujours te voir. Tu sais ‘qu’ils’ n’aiment surtout que les enfants tout petits. Tu es beau mon Arlyn, vraiment beau…

Je ne peux pas les voir, tu ne cesse de les fermer… Ah. Tes yeux… eux sont deux vrais trésors, mon ange. De beaux trésors nacrés. Ne les montre pas si tu ne veux pas qu’on te les vole, ces belles pupilles couleur perle…

FACON DE S’HABILLER

: Je m’habille avec ce que l’on me donne. Je n’ai pas vraiment de préférence, mais je me sens quand même plus à l’aise quand je superpose plusieurs couches de vêtements, à l’envers ou non. Je n’aime pas les couleurs trop vives, alors je ne porte que du blanc, du noir, voir du vert ou du marron. Mais le reste, je ne peux pas. Je ne veux pas. Elles font mal aux yeux, toutes ses couleurs. Elles ne sont pas normales, toutes ces couleurs…

PARTICULARITE PHYSIQUE

Oui Arlyn… Tes yeux. Tu as les plus beaux yeux du monde. Des yeux d’ange… des yeux nacré. Ton iris est de la couleur des perle, quand à ton iris… C’est le plus beau marron qu’il puisse exister. Tu as les yeux ‘qu’ils’ cherchent. Tu ne dois pas trop les montrer, tu comprend ? Il ne faut pas qu’on te les vole… Non, jamais, Arlyn. Ses yeux sont à nous…

C.ARACTERES P.SYCHOLOGIQUES

AIME

« Ce que j’aime ? Ce que j’aime… Mais, j’aime quoi, moi ? Je ne sais même pas… J’aime mon monde gris, cela est possible ? »

Non Arlyn. On veut savoir ce que tu aimes dans la vie. Ce que tu apprécies de faire… Tout ça…

« Et bien…

N’AIME PAS

: Je n’aime pas Tsuna. Non. Pas du tout. C’est très étrange, mais je ne l’aime pas comme un frère, comme ma famille, encore moins comme un père. Tsuna c’est… spécial. Je voudrais le détruire. Lui faire comprendre que je ne lui appartiens pas. Pourtant, je n’y parviens pas. Tsuna est plus fort que moi. Tsuna est gentil… mais c’est ce qui fait sa cruauté. Je ne sais pas quoi faire pour lui répliquer. CA semble si simple, et ça ne l’est pas. Sinon, je ne ‘les’ aimes pas, ‘eux’. ‘Eux’, et puis tous ces gens qui ne voient rien. Tous ses gens qui me disent fou ou paranoïaque. Mais moi, je vois. Pas eux… Pas eux…

VILAINE MANIE

: Je ferme les yeux, souvent où je les détourne. Les gens essayent toujours de les voir. Mais ils ne doivent pas. Non. Ce sont les miens. Pas les leurs… Ils sont si précieux. Tsuna me dit que lorsque je suis furieux, le blanc de mon regard a tendance a se foncir. Je ne sais pas pourquoi. Un jour, j’ai essayé de me voir dans un miroir. Vérifier si c’était vrai. Je ne voyait rien. Ca m’a énervé. Puis Tsuna est arrivé. Il m’a dit quelque chose qui ne m’a pas plu. Il m’a fait quelque chose qui ne m’a pas plus. Et tandis qu’il le faisait, j’ai un bref instant osé voir le miroir… il avait raison, encore. Mes yeux étaient noir. Noir comme le jais. Noir comme les yeux des corbeaux. J’ai eu peur. Et en même temps… Et puis, étrangement... je joue avec de la dynamite. Oui. j'en porte sur moi, et j'ai tendance a me battre avec contre Bel. C'est une chose dangereuse, masi qui me plait. Tsu m'a apprit à en faire. Tsu m'a apprit à me défendre... alors pourquoi n epuis-je y utiliser contre lui N

PARTICULARITE PSYCHOLOGIQUE

Non Arlyn. Tu ne l’es pas et tu ne pourras jamais l’être. Tu sais ce qui est et ce qui n’est pas. Tu peux ‘les’ voir et ‘les’ entendre, alors que le commun des mortels ne peux pas. Tu n’es pas de ce monde, mon ange. Tu ne dois pas écouter ceux qui te disent que tu es ‘fou’. Il ont peur de toi. Ils ne savent pas, eux. Ils ne connaissent pas, alors ils essayent de te dénigrer. Tu n’es pas fou, Arlyn. Tu n’es pas fou… tu es différent. Tu peux tout faire, tant que tu ne t’approches pas ‘d’eux’, c’est compris ?

Moi ? Peut-être… Les gens me l’ont dit, mais moi, je sais la vérité. Et je sais que tu es l’ange qu’il me fallait…

A.NIMAL DE C.OMPAGNIE

NOM [i]: Elle n’en a pas. Je ne suis jamais parvenu à lui en donner un. Le choix est difficile. Et puis, si je lui donne un prénom, ‘ils’ vont l’utiliser. Ils vont la prendre pour m’avoir moi. Je ne veux pas. Non. Il faut qu’elle soit en paix. Qu’elle ne soit pas mêlée à tout ça…

RACE

: C’est un chat. Tsuna ne l’aime pas, alors je l’ai gardé.

PARTICULARITE MORPHOLOGIQUE

: Je crois qu’elle est tigrée. Je ne suis pas sûr. Elle a des couleurs sombres et un ventre pâle. Ses yeux étaient verts quand elle était petite. Ca lui allait bien… Maintenant, elle est un peu plus grosse. Peut être un peu trop grosse. Pourtant, je ne la nourrit pas trop.

CARACTERE GENERAL

: Je ne sais pas tellement. Elle est câline mais sauvage : c’est un chat qui sait ce qu’elle veut. Lorsqu’elle est vexée, elle s’en va. Quand elle a besoin d’affection, elle vient. C’est le premier animal que j’ai vu… alors je ne sais pas si c’est normal ce qu’elle fait.

C.HOSES QUE LES A.UTRES NE SONT PAS C.ENSES S.AVOIR

SECRET

: Je … Je ne peux pas, le dire. Je n’ai pas lle droit. Sinon, ‘ils’ vont venir me prendre. ‘Ils’ me surveillent tellement. ‘Ils’ me font peur. ‘Ils’ sont dangereux, alors je ne peux rien dire. Je ne peux pas… Et je ne peux pas me défendre…

SA PLUS GRANDE PEUR

: J’ai peur d’Eux. Mais je n’ai pas peur de Tsuna. Non. J’ai peur de la lumière du jour. J’ai peur de l’extérieur. J’ai peur de ces gens autour qui croient que le monde dans lequel il vivent est unique et parfait. J’ai peur de ces gens qui ne savent pas. Alors s’il vous plait… effacez-les.

EPOUVANTARD

: Je ne sais pas. Je ne l’ai jamais vu… Les Epouvantard ne se matérialisent pas. Les Epouvantard ne sont que pour les trouillards. Mois, je ne suis pas trouillard. Moi, je sais me défendre… Sauf contre Lui. Sauf contre ‘Eux’ …

PATRONUS

: Qu’est-ce que c’est, qu’un Patronus ? Ah oui, je me souviens… Le mien, vous voulez savoir ? cette matérialisation de mon âme ? Mais, je ne peux pas avoir d’âme ! Je n’ai pas le droit, sinon, cela voudrait dire que je fais partit de ‘leurs’ monde… Alors, pas Patronus. Non, ne m’obligez pas.

ANIMAGUS

: Cet oiseau… Là, sur le rebord. Cet oiseau innocent. Cet oiseau libre. Cet oiseau qui vole sans crainte autre que sa survie. Cet oiseau qui a dut se défendre pour être là aujourd’hui. Pourrais-je être cet oiseau ? Pourrais-je seulement essayer ? …

H.ISTOIRE

« Tsuna… C’était qui ces gens ? »

Quand Tsuna m’a dit ça, je n’ai rien ajouté. Il avait raison. Je sais qu’il a toujours raison. Ca s’est toujours prouvé, alors je l’écoute. J’ai six ans aujourd’hui. Enfin, la dame me répétait souvent que j’en avais six, mais Tsuna m’a dit qu’en vérité, je n’en avait qu’un et demi. Il m’a dit que quand je suis né, quelqu’un m’a trouvé tellement exceptionnel qu’il a décidé de me faire vivre plus longtemps. J’ai vérifié : c’est vrai. Le jour de ma naissance n’a lieu que tous les quatre ans. Le jour de ma naissance permet d’équilibrer les années. Je suis le rouage qui tient tout en place. Je suis l’exception, comme dit Tsu. Aujourd’hui, il est venu me chercher dans son lit. Hier, la dame m’a encore fait mal. Elle dit que c’est de ma faute. Que je ne suis pas le même. Que je ne suis pas celui qu’elle a mit au monde. C’est vrai, Tsuna me l’a dit. Elle n’est pas de ma famille. Je ne viens pas d’ici. Elle répétait quelque chose que je n’entendais pas. Je ne pouvais pas. Elle m’a secoué, violemment. Elle hurlait qu’elle voulait que je la regarde quand elle parlait. Mais moi, j’ai juste dit :

Elle n’a pas aimé et m’a refrappé. L’autre homme est arrivé. Il se dit mon père… il a essayé de calmer la dame, sans succès. Elle semblait folle de rage. De peur, je me suis accroupis sur le sol, mes mains au-dessus de ma tête. J’ai compté les secondes dans ma tête. Une… Deux … J’ai entrouvert les yeux. Une fourmi est passée devant. Quatre… Cinq… Quelqu’un m’a attrapé les cheveux. On m’a tiré, traîné, bousculé. Puis il y a eut de l’eau. Beaucoup d’eau. Enormément d’eau. J’ai retenu ma respiration. Je sais ce qu’il faut faire. Tsuna m’a dit ce qu’il fallait faire. Il m’a dit comment faire quand il n’était pas là. Alors j’obéis. Je ne me défend pas, sinon, elle va faire encore plus mal. L’eau coule, encore, sur ma tete. L’eau est chaude. Très chaude. Elle brûle et elle m’étouffe. Mais je tiens bon. Puis cela s’arrête. L’homme est de nouveau là. Il l’a encore maintenue. Elle pleure. Elle crie. Elle me jette quelque chose au visage. Moi, je retse là, dans cet baignoire brûlante. Mes yeux sont fermés. Il ne faut pas les abîmer, jamais. Tsuna dit que c’est poru les voler qu’elle veut les voir. Je laisse s’écouler les minutes. Encore. Puis, quand l’eau devient froide, je sors. Ma chemise est toute trempée. Mais ce n’est pas grave. Je fait des pas dans le couloir. Je passe comme un fantôme, appuyant mes mains sur les murs pour me guider. J’entre dans une pièce, la chambre de Tsuna. Là, je vais me réfugier dans son lit. J’y vais toujours. Je ne peux pas dormir ailleurs. Parce que la dame, elle n’entre pas dans la chambre de Tsuna. Non. La dame, elle ne vient pas là. Alors je reste et je finis par m’endormir. Le matin, il m’a réveillé et il m’a prit dans ses bras. Je me suis accroché à son pull. Je l’ai regardé parler aux gens. Je ne l’ai pas vraiment écouté. Mais mes yeux voyaient bien son visage. Puis nous sommes partis, tous les deux. Je n’était pas bien grand. Pas du tout même. Mais Tsu disait toujours que je finirais par grandir. Oui. Il m’a emmené loin d’ici. Il m’a emmené loin de ces gens. Loin de ces traitres à ‘leur’ solde. Oui, avec Tsuna, je serais en sécurité…

« Tsuna ! Tsuna ! Tu es là ? Tsuna ! Tsuna … Tsuna, Ouvres-moi s’il te plaît ! Ouvre moi la porte ! Tsuna ! »

Je sais qu’il est derrière la porte. Je vois l’ombre de ses pieds en bas. Je m’accroupis, m’abaisse, pose mon menton sur le sol. Mes yeux s’ouvrent. Je suis dans le noir. Le noir complet. Pourtant, je vois nettement comme une lueur sous la porte. Oui. Je peux le voir. J’entend aussi son souffle. Il est tout près. Pourquoi est-ce qu’il me laisse là-dedans ? Pourquoi est-ce qu’il n’ouvre pas ? Ce n’est pas la première fois, mais là, il a même clos la fenêtre. J’ai bien vu. Mes volets ont été scellés. Et puis, de toute manière, j’étais trop petit pour les ouvrir seul. Je ne vois plus de lumière. Je ne vois plus… Sauf lui.

« Tsuna… Tsuna ! Tsuna, s’il te plaît ! Tsuna ! »

Il y a des voix. D’autres voix. Quelque chose me dit que je dois me taire. Je tremble. Tsuna. Des éclats. Le ton monte. Je ferme les yeux et me recule vivement. Mes mains rejoignent mes oreilles pour ne plus entendre. Qui sont ces gens ? Qui est là ? Que veulent-ils faire à Tsuna ? Est-ce que ceux sont ‘eux’ ? Est-ce qu’ils sont revenus ? Est-ce qu’ils veulent encore m’emmener ? Je ne sais pas. Je n’aime pas, ne pas savoir. Ca m’agace, de ne pas savoir. Pourquoi Tsuna fait-il ça ? Pourquoi refuse-t-il de me laisser sortir ? Je n’aime pas quand il ne m’expliqe pas. Il ‘mexplique toujours tout, sauf ça. Qui sont ces gens qui viennent de temps à autres ? Il m’a dit que ceux sont ‘eux’. Oui. ‘Eux’… Je ne les a jamais vu. Tsu m’a dit qu’il ne fallait pas qu’ils me voient. S’ils me voyaient, il m’emmènerait. Oui. Je suis bien trop précieux. S’ils’ me voient… ‘Ils’ vont me prendre. ‘Ils’ vont m’arracher à Tsuna. ‘Ils’ vont vouloir me voler. Me voler mes yeux. Me voler moi. Ces yeux maudits… Je me met alors a détester mes yeux. Mes yeux blancs. Si blancs. Trop blancs. Mais yeux qui deviennent noir quand je suis en colère. Mes yeux si moches. Oui, ils sont moches. Moches, et moches ! Je serre les dents. Non. Ne pas crier. Pourtant, je sens monter en moi une bouffée chaude. Qu’est-ce que c’est ? De la colère ? De la peur ? De l’envie ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Mes mains s’abattent violemment sur le sol. Je gratte le bois de mes ongles. Ca fait mal. Des échardes entres dans ma peau. Ca coupe. C’est douloureux. Je ne cesse de gratter. Encore. Et encore. Jusqu’à ce que la chaleur s’en aille. Jusqu’à ce qu’ils’ s’éloignent. Jusqu’à ce que Tsuna m’ouvre. Je n’ai plus mal aux doigts. Je ne sens plus rien. C’est endolori. Pourtant, je continu. Soudain, je m’arrête. Tout ceci, c’est ‘leur’ faute ! La leur, et pas la mienne ! Je n’ai pas voulu naître comme ça ! Pourquoi me veulent-ils ? Qu’ai-je fais ? Je passe mes mains sur mon visage. Mes doigts glissent. Ils sont bouillants. Bien trop. J’enfonce le peu d’ongles qu’il me reste sur mes sourcils. Puis je descend. Je griffe mes joues. Mon visage. Mes yeux… Je ne veux plus. Où est Tsuna ? OU EST TSUNA ? Des mains. Deux mains. Deux mains douces. On m’arrête. Je sens comme un vide soudain en moi. Mes larmes se sont mises à couler sans que je ne m’en rendre compte. Je n’ose pas lever mon visage. J’ai soudain honte. Très honte. Je ne veux pas qu’il me voit comme ça. Il attrape mon menton et me force à le lever. Je renifle. Bruillament. Puis, il me gifle. Avec violence. Sous le choc, je tombe sur le côté. J’entend sa respiration rapide. Je ne bouge pas. Je reste recroquevillé sur le sol. C’est de nouveau ses mains qui viennent. Il caresse doucement mes épaules. Son visage s’approche de mon coup. Je sens son souffle. Si près… Il dépose un baiser dans ma nuque. Je frissonne. J’entend sa voix.

Il me prend. Dans ses bras. Je comprend que ceux sont ‘eux’ qui sont venus. Tsuna a du courage. Tsuna en a toujours eut. Il leur fait face, lui. Moi, je ne suis pas encore assez fort. Pas encore assez bien. Mais quand le serais-je enfin ? Tsuna m’emmène. Je m’accroche à sa chemise. J’enfouis mon visage contre son cou. Contre ses cheveux blonds. Il va bientôt avoir vingt-deux ans. Il y a des murmures, mais je n’entend pas. Non. Je n’entends rien. Mes yeux sont fermés. Je ne veux pas voir. Et puis, si j’essaye, quelque chose les retiens. Tsuna m’a dit de ne jamais les ouvrir en dehors de ma pièce. Alors j’obéis. Je ne résiste pas à Tsuna. Pas encore. A l’époque, je ne suis qu’un enfant encore. Ca fait un an que je vis ici. Dans cet endroit que je n’ai jamais vu. Seule ma pièce est là. Seule ma pièce m’est connue. Je ne sais même plus ce qu’est la lumière du jour. Je ne sais plus. Je ne sais plus. Il n’y a que lui. Que Tsuna, qui sait. Il m’apprend tout. Il me protège. Contre ‘Eux’… Mais, c’est qui, ‘Eux’ ? …

Un Ange sans ailes m’a dit,
Qu’il avait perdu sa carte pour rentrer chez lui.
Impuissant, j’ai attrapé un pinceau,
Et versé de l’eau sur la peinture séchée.
Même si ces yeux perdent leur éclat,
Je continuerai de dessiner.
Même si ces mains perdent leur force,
Je continuerai à dessiner.
Une couleur qui rassemble tout ce qui existe…
Une prière qui rassemble tous mes voeux…

« Tsuna, pourquoi je dois me cacher ? Pourquoi je dois rester ici et pas aller dehors ? »

Ce ‘Ils’. Il me hante. ‘Ils’ sont là. Toujours là. Tsu me dit de me méfier de tout. Je le fais. Il dit que si je reste enfermé, je ne craint rien. Il dit qu’ils se déplacent à la lumière du jour. Je n’aime pas le jour. La lumière fait mal aux yeux. Je n’aime pas les couleurs aussi. Mon monde n’est fait que de gris… Des gris. Des gris. Et encore des gris… Il caresse mes cheveux. J’ai huit ans, et lui, vingt-trois. Il est toujours aussi grand. Je me sens toujours en sécurité dans ses bras. D’ailleurs. Cette nuit encore, il est venu dormir avec moi. Il sait que je ne peux pas dormir sans lui. Il sait que sa présence me rassure. Alors il vient. Je me serre contre lui. Il caresse mes cheveux. Il me fait un câlin, puis un autre. Il embrasse mon front. Cette affection… Il n’y a que Tsuna qui peut me la donner. Oui. Il n’y a que lui capable de me protéger des autres. Ceux envers qui je ne ressemble pas. Il le répète tout le temps : je ne suis pas comme les autres. Non. Je suis a part. A part, toujours à part. Et c’est parce que je suis a part qu’on veut me prendre. On veut me briser. ‘Ils’ me surveillent. ‘Ils’ sont toujours là. ‘Ils’ n’hésitent devant rien pour m’avoir. C’est Tsuna qui me l’a dit. C’est lui aussi qui m’a expliqué qui ils étaient. C’est lui qui m’a fait prendre conscience que rien n’était bon. Ce monde n’est pas le mien. Je ne peux pas le regarder. Il est mauvais. Mes yeux risquent de s’abîmer si je l’observe. Alors mes yeux, je les ferme. Oui, toujours. Ils sont à moi. Il n’y a que Tsuna qui peut les voir. Ils sont spéciaux. Ceux sont les yeux des anges. Alors, il ne faut pas les montrer aux humains. Jamais. Parce que les humains sont avides. Ils n’aiment qu’eux-même et envie les autres. Et des yeux comme ça, ils ne peuvent que les vouloir. Je ne veux pas qu’on me les enlève. Je ne veux pas quitter mon monde en gris, même si j’en ai envie. Tsuna m’a apprit qu’il ne faut pas être curieux. Qu’il faut attendre. Qu’il ne faut pas provoquer. Je ne suis pas curieux. Du moins, pas toujours… Je pose des questions, il y répond. Pourtant, j’ai de plus en plus l’impression qu’il me cache quelque chose. Ais-je fait quelque chose de mal ? Je frissonne à cette idée, et il resserre son étreinte sur moi. Il me murmure un ‘Je t’aime mon Ange’ auquel je ne répond pas. Je ne répond jamais. Jamais. Parce que moi, je n’aime pas Tsuna…

« Tsuna, dis, c’est qui la dame ? Pourquoi est-ce qu’elle est là ? Elle fait partit d’eux’, aussi ? Hein, dis-moi Tsuna… »

Je n’ouvre pas les yeux, mais je sais. Je les ait entendu. Il y avait Tsuna… et une voix de fille. Il y en a souvent près de ma pièce, mais sans plus. Il me dit que je ne dois pas m’en occuper. Mais là, ce n’est pas moi. Non. Je n’ai pas été curieux. C’est elle. Elle qui s’est approchée en gloussant. Elle qui a crut ouvrir une autre porte. Elle qui a laissé entrer la lumière… et elle qui est restée muette devant moi. Je me souviens que je portait l’un des tee-shirt de Tsu, trop grand pour moi, sans manches. Mon pantalon aussi était grand. Je ne sais plus à quoi je jouait sur le sol, ou bien peut-être que j’écoutais. En tout cas, elle est apparue. Je ne l’ai pas regardée, mais j’ai levé mon visage. Je ne voulais pas la voir. Elle doiy être moche, de toute façon. Les humains sont moches. Tous… Sauf Tsuna. Tsuna est l’exception. Mais Tsuna m’a dit qu’il n’était pas entièrement humain. Alors c’est pour ça. Il est apparu aussi. A côté de la fille. Il a dit quelque chose, mais s’est arrêté en milieu de phrase. J’ai ouvert mes yeux. Je l’ai regardé. La lumière qui provenait de derrière lui me fit mal. Me brûla. Mais je tint bon. J’ai parlé. La fille avait l’air de chercher une explication aussi. Tsuna m’a regardé, puis il a violemment refermé la porte en tirant la fille en arrière. Qu’est-ce que c’était ? Le son est monté. Je me suis accroupis en me bouchant les oreilles. Ne pas écouter. Ne jamais écouter. Il ne faut pas écouter les paroles des autres. Je ne suis pas comme eux. Non. Pas comme eux… Tsuna est revenu. Après. Bien après. Il m’a prit dans ses bras et a embrassé mon visage. J’ai voulu le repousser, savoir qui était cette fille. Savoir ce que je risquais… Mais il n’a rien dit. Non. ‘Ne t’inquiètes pas’. C’est tout. Pourtant, je m’inquiètes. J’ai peur. Je ne veux pas qu’il’ m’emmènent. Je ne veux pas y aller. Je m’accroche a lui, encore, alors que je voudrais le repousser. Je ne veux plus que Tsuna me défende. Je suis assez grand, j’ai dix ans ! J’essaye de toute mes forces, mais rien n’y fait. Quelque chose me retiens. Quelque chose m’empêche de me dépêtrer de ses bras pour lui demander la vérité. Je n’ai jamais rien put faire contre lui. Jamais.

« Je ne veux pas partir ! Je suis obligé, dis ? Je suis obligé de sortir au-dehors ? »

’Fainting Fancy’ … Quel nom étrange. Quelle école étrange. Tsuna dit qu’elle est bien. On y fait de la Magie Noire. Mais, c’est quoi la magie noire ? C’est quoi toute cette histoire ? Je sais que je suis différent, mais je ne savais pas que je devais aller dans un endroit spécial… Et pourtant, j’y suis. Une école. Moi qui n’avait jamais mis les pieds ailleurs que dans la pièce, je ne savais pas du tout quoi faire. Tsuna m’avait dit. Mes yeux me font mal. La lumière du jour est bien trop forte… Et puis, il y a tous ces gens. Que sais-je… peut-être sont-‘ils’ déjà ici ? Peut-être ont-ils envahis l’endroit ? Peut-être que tout cela n’est qu’un piège ? Non, quand même pas… Tsuna me l’aurait dit. Tsuna m’aurait protégé. Les gens ici sont étranges. Lorsque je suis arrivé, quelque chose de haut comme deux mains s’est approché de moi, puis a prononcé le mot ‘Notos’ a mon intention. Notos… Qu’est-ce que cela voulait dire ? Je compris plus tard que c’était le nom d’une maison. Du moins, d’une classe. Je n’ai pas fait attention aux regards : mes cheveux, à force de rester sans lumière, avaient blanchis de leur blondeur d’origine pour virer presque au blanc. Ma peau était pâle, et mes yeux… mes yeux si particuliers que je n’osait pas montrer. Mes yeux habitués à un monde gris… Voilà que tout les assaillait. Tant de couleurs. Tant de choses. Je n’avais plus envie que d’une seule chose : fuir. Ce ne pouvait être qu’une de leur manigance. Mais pourquoi Tsuna m’avait-il fait venir ici ? Pourquoi m’avoir lâché entre ses mortels, moi, le petit ange aux ailes invisibles ? Est-ce une épreuve ? Car cela ne ressemble pas vraiment à un lieu de tranquillité. Bien au contraire… J’apprend bien vite que pour survivre ici, il faut être plus fort que les autres. Montrez à ces gens que l’on est différent. Montrer que l’on a pas besoin d’eux pour vivre. Je me découvre alors un caractère que je ne connaissais pas. L’être en moi est une étrange chose. Comme si mon esprit était séparé en deux : d’un côté ce que je suis, de l’autre, comment je suis. Les gens ne me regardent pas de la même manière que Tsuna. Non. Alors il avait raison, encore une fois. On est intrigué par mon regard. Alors je ferme les yeux. Je me défend, ici. J’apprend ce qu’est le combat… et la défaite. Enfin, par combat… J’entend cet étrange jeu qu’ont les adolescents à vouloir être meilleur que leur voisin. J’apprend que ce que je suis n’est pas forcément compatible avec la société. Mais je m’en fous. Ce monde est aveugle. Ils ne voient pas ce que je vois. ‘Ils’ ne savent pas que je sais tout…

« Abruti. Je préfère un mur que ton corps de demeuré. Va jouer ailleurs avant qu’ils’ n’arrivent … »

Je n’aime pas Belphegor. Rectification, je hais Belphegor. C’est comme ça, et pas autrement. Cet individu que j’ai rencontré en première année… je ne le supportes pas. C’est ainsi, dès que l’on se croise, c’est une phrase, une insulte, voire des coups. Ce n’est pas rare. Et pourtant… j’aimerais lui faire comprendre… Non. En fait, j’aimerais qu’il disparaisse. Qu’ils’ l’emmènent lui. Parce qu’au fond, on est pas si différent, tous les deux. C’est du moins mon impression. Pourtant, dès que je le vois, je ne peux m’empêcher d’avoir des envies… de meurtres. Oui. C’est étrange. Mais il me semble soudain que face à lui, les mots ne sont plus très importants. Face à Bel, pour se faire comprendre, il faut être plus malin. Et cela finit souvent en bagarre, à coup de baguette magique ou de point. Bel est mon premier véritable ennemi. Et il sera sans doute le seul qui le reste. ‘Lightless’… Sans lumière… Son nom semble refléter son âme. Mais, peut-être lui aussi, connaît-il ce monde aveugle qui nous entoure ? Non, impossible. De toute façon, il est bien trop différent pour me comprendre. Tsuna m’a dit de ne pas faire attention. Encore. Mais non, j’en ai assez de l’écouter. Depuis qu’il m’a envoyé là, j’ai l’impression qu’il n’est plus le même. Ou bien est-ce moi qui ai autant changé… Dès que je suis ici, je me comporte comme quelqu’un de vil : je n’aime pas les gens, et ils le savent. Mon visage d’ange est trompeur. Je les laisse s’approcher. Toujours un peu plus. Tentation infiniment provocatrice… et dès qu’ils font un pas de trop, je les repousse avec violence. La magie noire… qu’elle alliée des fois… Je ne veux pas des autres. Je ne veux pas de leur sympathie ou de quoi que ce soit. Ce que je veux ? Ce que je veux… Je veux fuir. Très loin. Loin d’eux’. Fuir dans un endroit où personne ne pourra me dérober mon être. Fuir dans un lieu protégé. Car ‘La Pièce’ n’est plus suffisante. Non. J’ai grandit… Je veux couper ce monde. Je ne veux plus le voir. Tout ceci n’est qu’une illusion. Mais les gens ne savent pas ouvrir les yeux correctement. Et toi, Bel, vois-tu ce que je vois ? Ou es-tu comme tous les autres… ? Dis-moi Bel… crois-tu aux anges ?

J’ai détourné la tête. Je ne veux pas regarder cette personne. Cette chose que l’on nomme infirmière, ni cet autre que l’on appelle directeur. Non… Pourquoi me harcèlent-ils ? Pourquoi s’acharnent-ils ? J’ai peur… Je sais qu’ils sont là. Je ne peux pas m’en aller, ici, alors, que faire ? Je ne peux pas retourner auprès de Tsuna. Non. Maintenant que je comprend ses mots, je ne veux plus les entendre. Je sais que si je vais le voir, je me plierais encore. Je sais que je ne me défend jamais face à lui. Je le sais… et je n’y peux rien. Je ne peux rien lui faire. Tsuna gagne toujours. Tsuna me prend alors dans ses bras et m’allonge dans mon lit comme on coucherait un enfant de cinq ans. Tsuna se couche avec moi comme il faisait comme il était petit. Tsuna me prend dans ses bras et embrasse ma peau… Tsuna… il est gentil, mais c’est ce qui fait sa cruauté. il me brûle. Il me hante. Stop, arrête de penser à lui, Arlyn ! Je me bouche les oreilles dans l’infirmerie. Je refuse d’entendre leur parole. Aujourd’hui, on s’est encore battu avec Belphégor. C’était un duel stupide : il a sortit des couteaux quant j’avais de la dynamite. Je ne sais pas qui a gagné. On est tous les deux à l’infirmerie. Je m’en fous de savoir qui a gagné. Je m’en fous de l’avis des professeurs. Les mains sur les oreilles et les yeux fermés, je me répète :

Je ne vois pas les visage surpris des gens. Je continue à répéter de me laisser en paix. Je ne veux plus fuir. Je ne sais plus fuir. J’ai peur… Je suis un ange aux ailes invisibles. Je suis tombé dans ce monde aveugle, et je ne peux pas m’en aller. S’il vous plaît… Effacez-les tous ! Effacez ces êtres abjects. Effacez ce monde… Rendez-moi cette illusion néfaste d’un monde gris. Rendez-moi ma liberté. J’en ai assez d’être une proie. J’en ai assez de devoir me cacher de ‘ces’ gens.

Mais c’est inutile. Je sais. ‘Ils’ me traquent encore. Ils sont sans relache. Ils me cherche. Ils cherchent toujours. Un jour, ‘ils’ m’auront. Un jour, Tsuna ne sera plus là. Un jour, je serais seul. C’est pourquoi je dois à tout prix les évitez.

Je clâme. Je n’écoute plus rien que moi même. Plus rien que ce cri déchirant qui m’habite. Je ne vois pas que j’ai sans doute éveillé Belphégor. Je ne vois pas et je n’en ai rien à faire.

H.ORS J.EU

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Quel esprit torturé... Ta fiche est magnifique, tes mots frappent, ils sont doux... Ils glissent. Wow ! <3. Tu es validé dans l'immédiat.
Amuse-toi bien à Notos en 6° année , c'est cela ?

Merci bien =D !

Oui, c'est cela ^^ !
Merci Ryan <3