Aelys McLawly [100%]

Et j'ai fermé les yeux, j'ai appris à rêver ....

• Nom(s): McLawly
  
• Prénom(s): Aelys
  
• Âge: 16 ans. Et quelques mois.
  
• Date de Naissance:17 février. En pleins mois d’hiver.
  
• Nationalité(s): Aelys est uniquement Irlandaise. Par son sang, elle est trés légèrement Française et Allemande, mais de trés loins.
  
• Maison: Je ne vois que difficilement Aelys dans une autre maison que les Borées, malgré son extrême timidité.
  

J'ai choisit une présentation en RP, même si celle là est pas super .....


Le manoir des McLawly se dressait fièrement, dans la lande Irlandaise. Le vent balayait l’ancienne demeure, et la nuit posait un voile sombre sur toute les pièces …. Les grandes fenêtres n’étaient plus éclairés, les habitants semblaient dormir. Une seule lumière, fragile, vacillante, osait percer les ténèbres. Une seule personne était encore debout, à cette heure tardive .. et c’était Aelys, comme souvent. Depuis toujours, la jeune se couchait tard, et se réveillait tôt – pour ainsi dire, presque au lever du soleil -. Et puis, le lendemain serait un jours spécial. Le retour à Fainting. Un léger sourire vint éclairer le fin visage de l’adolescente, qui se blottit un peu plus dans sa couverture.

Ramenant à elle le vieux volume de photos, elle l’ouvrit délicatement, presque religieusement. Une écriture délicate, liée, avait inscrit en lettre d’or sur la première page ‘Aelys McLawly’ …. Son regard s’arrêta sur le nom de famille, pensivement. McLawly. Un très vieux nom. Un nom auquel était accolée l’étiquette de sang mêlé. Plusieurs de ses tantes et oncles n’étaient pas mariés à des sorciers, et encore moins à des sang purs. On retrouvait des McLawly principalement en Angleterre et en Irlande, mais quelques personnes le portaient aussi en France et en Allemagne. De lointains cousins, et quelques oncles et tantes. Ses pupilles vinrent ensuite se poser sur le prénom. Aelys. Un nom qui lui avait été donné par sa mère, à sa naissance. Personne ne savait d’où il venait, ni ce qu’il voulait dire.
Les pages de l’album étaient piquetés d’humidité, et c’est avec délicatesse – de peur d’abîmer le précieux volume – qu’Aelys tourna la première. Quelques photos, mais peu d’importance. Son premier jours, dans un grand hôpital d’Irlande, entourée de cadeaux, de nounours. Toute la famille était là, réunie autour du berceau dans le quel dormait la petite enfant … Déjà, on les voyait tous parler. Serait-elle douée, comme l’arrière grand père, ou aussi jolie que sa mère ? Aimerait-elle la magie noire – et la plupart des personnes présentes en serait malheureux - ? Dans tout les cas, elle irait à Fainting, dés qu’elle en aurait l’age.

Alors qu’un léger pli venait barrer son front, Aelys changea de page. Les images défilèrent, sans importance, rappelant quelques vagues souvenirs à l’adolescente. Enfin, quelques minutes après, elle tomba sur une photo qui la fît sourire. Un grand parc d’attraction. Son père, Yohann McLawly, tenait fièrement dans ses bras deux jeunes enfants, à peine âgés de 3 ans. Alexis et Lucas McLawly, jumeau. Oui, il semblait heureux. A ses côtés, une femme, sensiblement du même age, se tenait, toute droite et souriante. Helena McLawly, anciennement O'Neiril, semblait rêveuse. Préparatrice en potion, c’était bien le seul moment dans une journée où elle avait vraiment les pieds sur Terre. Une de ses mains reposait négligemment sur une épaule frêle. Et voilà la dernière de cette famille. Aelys McLawly. Cette dernière se souvint. Elle avait 6 ans, et c’était l’anniversaire des jumeaux. De bons délires, ce jours là, pour fêter dignement les trois ans des deux petites terreurs.
Encore quelques photos. Un voyage en France, où elle apprit cette langue si particulière ; un rassemblement de famille, pour fêter les dix-huit ans d’une cousine, ou encore un ranch, dans le quel elle avait fait du poney.

Une nouvelle image s’imposa soudainement, entre toutes les autres. Aelys tenait dans ses mains un cahier, un grand sourire aux lèvres. Son père souriait, d’un air presque gaga, devant sa petite puce. Les jumeaux sautillaient, autour de la jeune enfant, qui fixait l’objectif. Sa mère n’apparaissait pas sur la photo, puisqu’elle était entrain d’immortaliser l’instant d’un petit clic. Le souvenir grandit doucement dans l’esprit d’Aelys, alors qu’elle fermait ses yeux pour mieux se rappeler …

[Flash-Back]

Hop, un petit coup de crayon par si, par là. Sous la mine apparaissait un chien, un grand boxer roux, qui faisait face à un renard. Les traits, bien que malhabiles encore, laissaient entre voir une réalité frappante. Et pourtant, la petite Aelys, alors âgée de 7 ans, ne semblaient pas heureuse. Non, ça ne bougeait pas, ça ne semblait pas vivre vraiment … Un pli barra son jolie minois, alors qu’elle soupirait. Ses yeux se plissant dans un air crispé, son nez se retroussant légèrement, elle fixait encore et toujours le dessin. Non, vraiment, ça n’allait pas. Un léger grognement râleur naquit alors à ses lèvres, et elle ferma ses paupières, imaginant les deux personnages de son croquis sautiller, se jeter l’un sur l’autre … Et quel ne fût pas sa surprise quand, rouvrant ses deux grands yeux, elle s’aperçut que le Boxer remuait maintenant la queue, son avant s’abaissant dans une mimique de jeu. Aussitôt, le renard réagit, et se précipita vers lui. Les deux perles qui servaient d’yeux à Aelys s’ouvrirent encore plus, d’étonnement, alors qu’elle se précipitait vers son père, qui lisait une revue.
- Papa, PAPAAAA !-
Le regard impatient de Yohann se posa sur sa fille, qui sautillait à ses côtés. Soudainement, le papier atterrit sur ses genoux, et il l’observa … Pendant quelques instant, il resta interloqué, et soudainement, hurla après sa femme. Des larmes de bonheurs coulant de leurs yeux, ils félicitèrent leur puce, qui venait, pour la première fois de sa vie, de faire usage de la magie. Et Helena avait immortalisé cet instant féerique, par une photo vivante, comme il était d’usage dans ce monde ….

[Flash-Back]

Revenant au présent, son sourire devenant un peu rêveur, Aelys tourna encore une page. Encore une image souvenir, qui la montrait elle, une baguette à la main. Bois de hêtre, 27,3 cm. Contenant un crin de licorne trempé dans du sang de Mandragore. L’Irlandaise avait donc environ 11 ans, pour cette photo.
Celle qui suivait était étrange. De douces larmes coulaient le long de ses joues pales, et des vapeurs blanches cachaient par instant le visage de sa famille …. Le train de Fainting. Ou plutôt le quai. Dure séparation, pour la petite Aelys … Oui, très dure. Mais n’était-ce pas ce qui suivait, qui avait révélé son caractère ? Si, sûrement. L’école l’avait montré telle qu’elle était, soit douce, naïve, timide, réservée. Ces défauts pouvaient être des qualités, mais dans le cas de la jeune, s’en était presque maladif … Elle n’osait jamais parler, elle n’osait jamais s’imposer, elle avait toujours peur de gêner. Alors, face aux gens, elle se taisait, elle acquiesçait juste, ses joues rougissant alors viollement, espérant juste qu’on la laisserait tranquille, qu’on ne se moquerait plus d’elle, qu’on ne lui rappellerait plus qu’elle n’était « qu’une sang mêlée » comme depuis toujours …. Les gens profitaient de ses faiblesses, et Aelys le savait. Mais elle ne faisait rien contre – de toute façon, ils étaient tous plus forts qu’elle, tous plus intelligents, tous plus purs .. du moins, elle s’en persuadait.-. Alors, pour se protéger des autres, elle s’était créée son monde à elle, s’isolant dans ses rêveries. De toute façon, la solitude ne lui faisait plus peur, depuis son entrée à Fainting. Sa timidité maladive l’entravait quand elle voulait lier des liens, et les rires des autres quand elle répondait mal, quand elle manquait de tomber, ne l’aidait pas à se sentir plus à l’aise …. Mais c’était devenu tellement habituel que tout lui passait au dessus de la tête, alors qu’elle se plongeait dans la contemplation des nuages. Pourtant, quand elle dépassait cette timidité, on pouvait s’apercevoir qu’Aelys était joyeuse, gaie, heureuse. Qu’elle pouvait aussi s’énerver, quand on la provoquait de trop, ou qu’on la surprenait. Qu’elle était serviable, et courageuse … mais pour ça, il fallait dépasser sa timidité. Cette foutue timidité. Un soupire rageur naquit aux lèvres de l’adolescente, qui s’empressa de tourner la page.

C’était presque la fin du merveilleux albums. A peine trois pages, qu’elle parcourut rapidement, pour arriver sur la dernière. L’une des rares qu'elle ait, avec Yannick. Pour une fois, elle est adolescente et joyeuse, un sourire presque naïf aux lèvres. Ho, bien sure, ce n’était pas une explosion de joie. Disons juste que par rapport à d’habitude, Aelys semblait un peu plus à l’aise … Mais dans ses grands yeux se lisait encore un soupçon de timidité. Après tout, ils ne se connaissaient que depuis peu … Et pourtant, elle l’adorait. C’était étrange. Il était son opposé. Populaire, toujours joyeux, toujours heureux. Préfet de Borée – la maison dans laquelle elle avait été envoyé, contrairement à ce qu’on pouvait penser en l’observant -, et batteur pour leur équipe. Toujours à rire, et surtout, adoré de tout. C’était peut être pour ça qu’il l’avait ‘choisit’. Quand il entrait dans une pièce, les gloussements d’une dizaine de filles se faisaient entendre. Dés qu’il faisait un pas, des groupies – il n’y avait pas d’autre mots – chuchotaient. Et la seule qui ne disait jamais rien, qui le suivait à peine des yeux, toujours silencieusement, c’était Aelys. C’était peut être pour ça, c’était peut être pour autre chose. Elle ne savait pas, dans le fond. Et elle s’en fichait, en réalité. Ce qui comptait, c’était uniquement qu’elle l’adorait, et que ce soit réciproque. L’un des seuls à la connaître un peu.
Reposant son regard sur l’image, Aelys esquissa de nouveau un sourire. Oui, ils étaient différents. Lui, relativement grand et fort, à côté de l’adolescente frêle, plus petite. Loin d’être un garçon manqué, elle aimait tout de même porter des vêtements larges, les préférant à des ‘slims’ ou tout autre outil de torture tels que des robes. Malgré ça, ses formes ressortaient légèrement, même si elle était extrêmement fine. Elle avait des cheveux courts, après une période où il lui tombait bas dans le dos. D’une jolie couleur châtain, certaines de ses mèches étaient plus clairs, d’autres plus foncés. Ses traits étaient fins, et toujours timides. Ses joues ressortaient, sur sa peau claire, par leurs rougeurs, et quelques taches de rousseurs s’étalaient sur son nez, et ses pommettes.. Ses yeux attiraient le regard. Deux perles bleutés, étrangement clairs, étrangement brillants.

Avec délicatesse, réprimant un bâillement, la Borée referma l’ancien livre relié de cuir. Le lendemain, elle serait dans le train, pour une nouvelle année. Tout recommencerait, sa timidité prendrait comme toujours le dessus, elle s’isolerait, et elle travaillerait peu. De toute façon, elle n’avait pas trop besoin de bosser pour avoir des notes corrects, donc pourquoi se fatiguer ? Posant sur la table de chevet l’album, Aelys se glissa encore plus sous la grosse couverture, repoussant les quelques mèches qui venaient se mettre devant ses yeux, avant de souffler sur la bougie qui jusque là l’avait éclairé. Et, sa tête s’enfouissant dans l’oreiller avec un petit sourire, la McLawly s’endormit doucement …

• Prénom(s) ou Surnom(s): Charline - Line
  
• Âge: 16 z'ans et toute les dents :emu
  
• Avis sur le forum ? Si j'aimais pas, j'y serais pas :red
  
• Autre(s): ///