|JOUR I| "En Quête de Récepteur ..." |PV|

F

Je sais, oui, merci de t’inquiéter pour moi, mais j’ai pas besoin de ton aide.

TAIS-TOI j’ai dit ! Voix stupide qui hante la tête des gens sans leur avis èé ! Arrête un peu de me harceler sans cesse ! Arrêtes un peu de t’immiscer dans mes affaires ! Retourne d’où tu viens, retourne chez ‘eux’ et cesse de m’importuner comme tu le fait si souvent…

J

M

Belphegor

S

E

M

[C'est nul T___T Me rattraperai au prochain, proumi Bel T____T]

[J'ai beaucoup aimé ton post moi n_~]

Je me souviens du jour où j’ai je suis allé m’inscrire pour les équipes de quidditch. Après avoir été accepté, j’ai regardé la liste des élèves qui était affichée dans le hall de l’école… Je me suis écroulé de rire sur le sol en me tenant les côtes. C’était si drôle, si amusant… Je voulais faire un sport pour me calmer un peu et j’avais choisis d’être batteur, pourquoi ? Parce que c’est toujours agréable de frapper sur des choses. Bien sûr, je n’avais même pas pensé qu’il y avait deux batteurs dans une équipe. Et, en voyant son nom sur la liste, je n’avais pas put m’empêcher de me marrer. Tout les gens qui étaient passés devant le hall pendant les deux heures qui suivirent ma découverte me vire rire comme un timbré et se dépêchèrent de s’enfuir à chaque fois. Ce fut le concierge qui me fit m’arrêter de rire quand il parla d’enfermement dans un cachot. C’était ainsi que j’avais fuit, héroïquement, pour protéger la seule chose qui compte en ce monde… Ma peau. Une fois dans ma salle commune, j’avais croisé celui qui était la cause de mon rire précédent et ça avait été plus fort que moi… Je m’étais remis à rire comme un taré en traversant la salle, sous le regard apeuré que quelques premières années qui tentaient visiblement de travailler avant mon arrivée… De toute manière, mon pire et meilleur ennemi, le seul qui m’arrivait presque à la cheville, me fait très souvent cet effet. J’aime à me moquer de lui et/ou à le frapper. Ce qui est réciproque si ce n’est que je crois bien que je n’ai jamais vu Arlyn rire…

Ainsi, par cette belle journée, je suis dans un vestiaire où on a du mal à respirer parce que certains dirigeants sont trop radins pour payer un services de nettoyage. L’autre est déjà plus là, ouais lui là… Le parano qui a des yeux quasi toujours fermés, bien que je l’ai jamais vu se payer un mur. Je me change lentement, prenant le temps de bien examiner mes poignets, passant lentement mes doigts sur les marques que mon frère aîné m’a fait. Punition… Encore et toujours… Pourtant, il est loin de moi et ce n’est pas le moment d’y songer, je ne tiens pas à me souvenir que je dois retourner le voir aux prochaines vacances. Un léger soupir s’échappe de mes lèvres tandis que j’enfile mon t-shirt, un vieux machin rayé gris et noir que j’affectionne tout particulièrement. Aujourd’hui, mon habituelle veste noire est restée dans les vestiaires, donc je vais sortir ainsi. Je ne crains pas tellement le froid après tout. Mon jean est si long que je songe vaguement à découper le bas avec mes ciseaux après avoir manqué de me casser la figure en marchant dessus. Tient, quelle bonne idée. Une vieille paire rouillée est attachée à mon cou par une chaîne, que je cache souvent sous mon t-shirt. En théorie, je préfère les cacher dans ma veste, mais puisque je ne l’ai pas prise… Enlevant calmement ma chaîne, je coupe rapidement le bas de mon jean neuf, qui a coûté une fortune à ma mère, sans le moindre remord. Les biens matériels ne m’ont jamais vraiment intéressé. Peut-être que ceux de ma maison qui disent je passe plus de temps qu’une fille pour me préparer le matin ont raison après tout… C’est ce que je me dis quand je me coiffe tout en remettant ma chaîne. Une fois cette opération très importante pour moi, je remet mon diadème et sort enfin, me sentant d’un seul coup heureux d’en avoir fini avec mon apparence. Il est sûr que je viens tout de même de passer quinze minutes de plus qu’Arlyn pour me changer… Mais si jamais il ose se moquer de moi je peux vous jurez qu’il se prendra mes ciseaux dans la tronche… Si possible ouverts d’ailleurs.

Je ne suis pas cruel, je le déteste. Ainsi je respire enfin le bon air frais, tout en m’étirant en levant les bras au ciel. J’aime être dehors, surtout après deux mois de vacances enfermé ou j’ai crus que j’allais piquer une crise de nerfs et me jeter sur mon jumeau pour l’étrangler. C’est à cause de lui que j’ai cette impression douloureuse d’avoir une épée de damoclès au dessus de la tête en permanence. Ca, personne ne le sait et personne ne le sera jamais. C’est en quelque sorte mon secret… Je ne tiens pas à être prit en pitié ou un truc dans le genre. J’ai seize ans, je peux parfaitement régler mes problèmes moi-même ! Non ? C’est vrai, je ne peux pas, mais ça m’arrange de croire que si.

C’est comme ça, alors que je marche en toute innocence que je vois la scène la plus mignonne et la plus adorable de la journée… Arlyn qui tente de se battre contre une adorable boule de poils d’origine inconnue. Cette dernière tente juste de jouer avec lui mais il s’y prend très mal pour la repousser. Un peu plus loin, je me retiens de rire, ce qui est plutôt difficile vu la situation. Aller, je vais être gentil et aider… Après tout, de temps à autre, il faut bien se conduire de manière héroïque pour aider les plus faibles…

‘ Arly… Tu es vraiment une tâche… ‘

M’approchant doucement, je me mets à genoux à côté de lui tout en tendant une main vers la bestiole. Je n’ai pas peur des animaux et je ne leur veux pas de mal. C’est le plus important dans ce type de situation… Enfin, c’est ce qu’Angelor m’a dit… Ca a l’air de marcher moyen vu le coup de dents que je me prend dans la main. Si elle croit m’avoir comme ça. Je ne suis pas du genre à crier pour une si petite blessure… Il suffit de regarder mes poignets pour le comprendre.

‘Je ne te veux pas de mal.’

Je répète plusieurs fois la phrase, calmement, sans cesser de sourire. Finalement, après quelques minutes, l’animal me lâche, ayant comprit que je n’avais rien d’hostile envers lui. C’est ainsi que je lance un sourire victorieux envers Arlyn l’idiot, lui prouvant que, hormis ma main qui saigne, je suis meilleur que lui. Observant la bestiole qui s’enfuit alors, n’ayant plus rien à faire ici, je porte ma main à ma bouche, léchant ainsi le sang qui coule de la morsure, plus profonde que je ne le pensais. C’est vrai que je sais que ne devrais pas faire ça, ne serait-ce qu’a propos du fait que cet animal a peut-être une maladie ou quelque chose que je risque de chopper en faisant ça, mais je m’en fiche pas mal.

‘Tu n’as pas eu trop peur, Lyn-Lyn ?

J’aime à rire de lui en permanence, c’est affreux. Pourtant, je ne pense pas que ce que j’ai fais était si prudent que ça. Tendre ma main sans réfléchir… Enfin, j’assume mes actes, moi, donc je me contente de sourire, jetant un coup d’œil à la marque qui se situe en plein milieu de ma paume et du dos de ma main.

D

amn It. Que ces êtres sont repoussants et décidément détestables. Comment peut-on qualifier ce genre de chose de ‘mignonne’ ou de quelque chose de la sorte ? Comment peut-on fondre devant ses grands yeux globuleux et vides de toute expression digne ? Comment peut-on supporter la vue de cette espèce sans se sentir emplit d’un dégoût insondable ? C’est décidément ce que je me disais tandis que l’espèce d’écureuil sifflait de mécontentement, sans doute au courant de ce qui n’allait pas tarder de lui arriver. Du moins, si je daignais toucher ce truc dégoûtant… Sauf que. Oui, sauf que… il fallut que l’autre Bel à Tarte [Pelle à tarte, Belle à tarte… bon bref xD] se pointe à ce moment là, apportant une nouvelle touche de mécontentement à l’humeur maussade qui m’habitait. Pourquoi faut-il toujours que les idiots de son espèce arrive dans ces moments là ? Non pas que je sois gêné de ma situation, très loin de là, mais il m’avais fallut le supporter sur le terrain, j’avais donc espéré, si l’on puis dire, un bref instant que mon avance prise dans les vestiaires me permettrait de le semer. Perdu. Maudite bestiole ! C’est de ta faute, et uniquement de ta faute ! Tu étais de mèche avec lui, n’est-ce pas ? C’est bien cela ? Tu a été créé dans le but de m’enquiquiner et de lui permettre de réaliser un nouvel acte de débilité profonde ? Je lançai un regard accusateur à cette créature, laquelle me le renvoya. Ouh, tu m’énerves ! èé …

M

ARLYN_ #| Idiot. Tu es tombé dans ‘leur’ piège.

L

e ton que j’ai employé aurait put être las, et coupant. Presque qu’injurieux, oui. Tout dans mes paroles laissait voir à quel point… il me faisait pitié. Se laisser ainsi malmener par un truc haut comme deux lutins jusqu’à se faire blesser. Tss… Je détournai mon visage de sa figure pour observer la ligne invisible qu’avait tracé l’animal en fuyant. Comme si je la voyais. Oui. Presque. J’ai l’impression de la déceler. J’ouvre de nouveau mes yeux. Leur pâleur est aveuglé par le soleil, je suis obligé de cligner plusieurs fois mes paupières pour les habituer. Soleil futil. Soleil ennemi. J’observe la forêt. Elle est sombre. J’ai l’impression de voir épier des centaines de petits yeux. Je déteste cette impression. Ces espions. Ces envoyés. Que veulent-ils dont… ? Pourquoi ne peuvent-ils pas me laisser en paix ? De plus, ils sont parvenus à marquer l’autre andouille. Moi qui croyais qu’il était au-dessus de cela. Moi qui croyait qu’il ne se laisserait pas avoir. Touché, coulé. J’ai presque envie de le gifler. Oui. Littéralement. Ce… ce… argh ! Comment peut-on se montrer aussi bête ?!

ARLYN_ #| Ta stupidité n’a vraiment aucun égal, Belphegor… A cause de toi, je crains que nous ne soyons obligé de rentrer dans l’école plus rapidement qu’à l’origine. Quelle idée de te faire mordre par cette chose. Ne sais-tu donc rien faire sans aggraver la situation ?

J

’ai une voix de rancune. Je lui en veux. Oui. Je doute qu’il sache vraiment de quoi, mais je m’en moque. Cet idiot s’est fait mordre ! Il est marqué ! Que veulent-ils faire de lui ? Quel était l’intérêt de cette morsure ? Et si… J’eu soudain un frisson. Tsuna aurait ENCORE raison ? Non. Je sais bien que Bel est quelqu’un d’idiot, je l’ai déjà constaté et il ne fait rien pour améliorer sa situation, mais là… Serait-il véritablement malin ? Aurait-il tout prévu depuis le début ? Non. Je ne veux le croire. Pourquoi crois-je cette chose, soudainement ? Suis-je paranoïaque ? Suis-je fou ? Non. Non. Non je ne suis pas fou ! Je… Je me retourne vivement vers lui. Mes mains se lèvent, vont vers lui, mais se freine. Mes poings se serrent et se desserrent proche de son col. Retiens toi. Retiens-toi, Arlyn. Il ne peux pas. Non…

ARLYN_ #| Tu n’as pas fais ça ! Tu… Non. Ne me dis pas que tu es de ‘leur’ côté ?! Non, ce n’est pas possible. Pas cette idiotie, pas…

A

rlyn, ou comment passer pour plus fou que l’on ne l’est en deux phrases. Je sais que je recommence. Je me doute bien de ce qu’il va dire. Je sais que ça va l’énerver. Mais moi aussi, je me sens soudain énervé. Je me sens en danger. Je ne veux pas le croire. Pourquoi pense-je à cela ? Pourquoi cette idée m’est-elle venue dans la tête ? Arrête Arlyn, arrête… Les anges sont là, tu le sais. Les Anges t’aide. Ne t’inquiètes pas. Ne pense pas… Ne fais rien. Ferme les yeux et écoute, fais…

ARLYN_ #| Non !

P

ourquoi me suis – je exclamé ? Oh non, pourquoi est-ce que je remet tout en question. Stop, stop, stop ! J’ai l’impression qu’un bourdonnement monte dans mon crâne. Pourtant, tout allait bien. Tout allait bien… arrêtez, laissez-moi tranquil. Allez-vous en… Bel…

Je suis incapable de le comprendre. Sans doute que c’est impossible de le faire… Mais je veux, je souhaite… Pouvoir un jour savoir les raisons de ses réactions étranges. Qu’il m’appelle ‘imbécile’, ‘idiot’ ou autre ne me dérange guère. Après tout, c’est un trait de son caractère… Le mien me dit de répondre et ensuite cela fini mal. Parce que nous ne sommes que des enfants stupides qui cherchent à se prouver qu’il vivent en se faisant du mal. Moi, ça ne me soulage pas de lui hurler dessus ou de me moquer. Ca me fait du mal. Pourtant, c’est un réflexe, un trouble de la personnalité… Je dois passer ma rage et ma colère sur quelqu’un… Suis-je trop lâche pour le faire sur moi-même ? Sans doute. On ne choisit pas d’être ce qu’on est, dans mon cas, je suis un imbécile qui n’est même pas capable de comprendre la seule personne qu’il respecte. Malgré cela, faire du mal à Arlyn est en quelque sorte ma raison de vivre pour le moment… Ce n’est pas bien… Pas que je me soucie tellement des autres mais j’ai l’impression de devenir comme lui… Comme ce frère que je déteste ! Est-ce que moi aussi je vais faire du mal à tout le monde pour me prouver que je vis ?! Est-ce que j’ai besoin de reproduire les actions de ce crétin pour vivre ?! Apparemment oui. Pendant que je tente de trier mes pensées, rejetant les négatives qui ne sont guère adaptées à la situation, il continue de parler. Ses mots, sa manière d’agir… Au début, je pensais que s’était du n’importe quoi. Je n’ai jamais su qui ‘ils’ étaient ni pourquoi Arlyn était un parano de première à ce sujet. On aurait presque dit que le monde était son ennemi et qu’il devait se cacher en permanence. Je trouve ça lâche, de fuir. Je suis celui qui ose dire ça alors que je passe mon temps à courir loin de la prison mentale créer par mon adorable frère… Quelle ironie. En réalité, nous sommes, cet idiot paranoïaque et moi-même, un peu comme des oiseaux enfermés dans une cage qui ne peuvent pas s’envoler. On se fait juste mal en tapant sur les barreaux… Qui sait, un jour on va peut-être finir par taper trop fort et se tuer.

‘LynLyn… Tu pourrais cesser de parler comme ça… Tu sais bien que tes délires je les pige pas moi !’

C’est à cet instant que je me rend compte qu’il m’a appelé Belphegor. Ca n’arrive jamais en général, soit c’est Bel soit un surnom stupide et pas forcément très gentil. La dernière fois que Monsieur O’Neil m’a gentiment appelé Belphegor j’ai passé deux jours à l’infirmerie après un bon coup de poing dans le ventre qui avait abîmé mon estomac. Tout ça parce que je lui avait hurlé dessus à cause de son monde imaginaire et sordide où il semble passer sa vie. Ca me tape sur le système, sa manière de toujours être déconnecté de la réalité… Ca façon de voir les choses… Il est totalement dingue… ‘Eux’ c’est sa prison. ‘Ils’ c’est un pêché. ‘Leur piège’ c’est que je suis coupable. Mais il ne me dit même pas de quoi ! Comment souhaite t-il que je comprenne quoi que ce soit s’il se mur à des expressions que je ne saisis pas ?!

‘Arrête un peu ! Je… Je…’

De leur côté ? Qu’est ce qu’il lui prend de dire ça. Je ne suis pas un ennemi invisible qui veut le tuer moi… Pourquoi son délire fait que je suis toujours celui qui a le mauvais rôle ?! A croire que cet imbécile ne se rend même pas compte que moi ça va me rendre dingue cette histoire ? En plus, il vient de manquer de m’étrangler… A quoi il pense ? Quoique, ça je veux pas tellement le savoir parce que ça doit être assez effrayant. J’ai l’impression d’être toujours le coupable, le pêcheur… Angelor m’a dit que si j’avais été un ange, il m’aurait coupé les ailes pour que je puisse rester avec lui pour toujours. Ensuite, il a ajouté que je ne le serais jamais parce que j’étais un monstre. Où est l’erreur dans le fait de pratiquer la magie ? Où est le problème dans le fait d’être ennemi avec un fou ? Où est le mal à vouloir vivre… C’est… Normal !

‘Non… Avec moi, rien ne sera jamais normal…’

Ma main me fait mal. C’est logique, avec la morsure que la sale bête m’a infligé… Je respire profondément, me sentant d’un seul coup en colère, perdu et en colère. Les mots d’Arlyn sont étranges, ils vous font réfléchir, se moquent de vous et vous transpercent comme un millions de couteaux. Que j’ai envie de lui faire du mal… Il faut que je passe ma colère sur lui… C’est la seule solution ! Ma main se lève soudainement mais je ne frappe pas. C’est comme un instant figé, où le temps semble s’être arrêté. Si je voulais, je pourrais lui casser quelque chose ou bien le frapper assez fort pour le défigurer. Alors pourquoi je ne bouge plus ? Mes yeux sont écarquillés tandis que je baisse le bras. Ma seconde main attrape mon poignet, serrant aux niveaux des coupures les plus récentes et je reste là… Un bras replié contre moi-même, furieux. Si jamais je le frappe… Si jamais j’ose lever la main sur ce crétin de seconde zone, je vais devenir comme Angelor. Je ne veux pas ça… Je ne veux pas ça… Ma seule envie à cet instant est de fuir, de courir… Mes yeux gris brillent étrangement, de rage sans doute, mais peut-être que ce n’est pas pour Arlyn, ni même contre Angelor… Peut-être que celui que je déteste le plus au monde à cet instant, c’est moi-même… Je recule, d’un seul pas… Si je pouvais, je le frapperais à mort… Telle est ma pensée, tandis que ma main serre de plus en plus mon poignet. Si ça se trouve, ça va rouvrir une des coupures… Qu’importe, ce n’est pas si important.

‘Je… Je ne suis pas dans ce groupe de tarés que je ne connais pas ! TU ENTENDS ARLYN ?! ALORS ARRETE DE FAIRE TON PARANO !’

Pourquoi je hurle ? Parce que je suis en colère ? Je ne sais pas, je ne sais plus… Je suis juste si fatigué. Mon frère me manque… Avec lui, je ne pense à rien, à rien du tout… Je me sens mal mais je n’ai rien à décider. L’oiseau dans la cage ne peut pas vivre si personne ne lui donne à manger. Je me fiche d'être prisionné s'il est là...

‘Angelor… Angelor…’

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