Psyché | [Bibliothécaire] FINI.

[x] Description physique : Le fait de manier les bâtons japonais depuis bientôt douze ans m’a beaucoup aidé à avoir une bonne forme physique ainsi qu’une capacité de frappe et de mouvement assez spectaculaire. Mes cheveux sont noirs, ainsi que mes yeux semblables à un tableau noir sans écritures. On dit que mon regard est colérique en permanence, et qu’une flamme y brûle toujours. Je ne crois pas que ce soit vrai, cependant, car il est clair que je suis loin d’être une personne qui se met en colère facilement… Enfin, physiquement je veux dire. Au soleil, mes yeux deviennent alors d’un gris nuage assez doux, mais toujours aussi sombres, presqu’inquiétants par le vide qui semble les faire briller. Ils sont surmontés de minces sourcils qui se froncent au gré de mes émotions et questionnements, tandis que d’épais et courts cils noirs cachent les larmes qui pourraient éventuellement s’y loger –bien que cela soit des plus surprenants, car je ne pleure pas souvent- et posent une ombre amusante sur mes joues pâles. Mon nez est plutôt ordinaire, pointu, moyennement long. Il a été cassé une fois, mais ça ne se voit pas. J’ai des mains à la poigne solide, des ongles courts. Mes épaules plus ou moins larges restent toujours bien droites, ainsi que mon dos et mes jambes. Même si je ne suis pas extrêmement léger, je suis capable de prouesses assez extraordinaires. Je suis plus grand que la plupart des filles de mon âge, bien qu’il y ait des exceptions. Je ne souris presque jamais, et si c’est le cas, ce sera un sourire provocateur, moqueur ou sarcastique. On me nomme le ‘Prince de glace’ pour mon manque de réaction par rapport à certains évènements, en voilà la raison. Même si je ne bouge pas beaucoup lorsque je suis debout ou assit, ou même couché, je suis capable d’effectuer un mouvement très rapide. Je ne suis pas très discret, au contraire, on me regarde souvent sans que je ne m'expose.
[x] Façon de s’habiller : Les chemises, cravates et vestes sont partie intégrante de ma garde-robe. En vérité, mon look n’est pas si différent de l’uniforme qu’on retrouve chez les écoliers habituellement. Je pourrais facilement passer pour un élève, ce qui m’arrive d’ailleurs souvent lorsque je croise des jeunes sorciers à Fainting Fancy qui n’ont jamais mis le pied à la bibliothèque. En ce qui concerne les profs, et bien ceux-ci seraient trop honteux s’ils se trompaient ne serais-ce que pour un cas stupide comme celui-là. Pour dormir, je me contente de mon bon vieux pantalon noir/gris à carreaux très confortable.
[x] Particularités : Non-expression totale du visage, sauf dans les moments où j’explose, car oui, c’est vraiment possible. Il m’arrive de me permettre un sourire ou deux, même un petit rire –pouvant d’ailleurs être confondu à un souffle- moqueur. Jamais rien de bien sincère, quand on y songe…

[x] Description morale et psychologique : Comment expliquer ce que je suis en quelques lignes ? Je suis un humain avec une vie normale, des parents aimant, deux sœurs géniales et un petit frère extrêmement mignon. Je suis une personne qui ne sait pas exprimer ses émotions, je vis dans le mystère et le secret. Lorsque je parle, on m’écoute, lorsque je parle, on étouffe. Mes paroles sont toujours très personnelle, je ne pense et vis que par moi-même. Je ne veux pas que l’on contrôle mes mouvements, et je ne désire pas plus contrôler les vôtres. Mon but est de vivre le plus longtemps et le plus confortablement possible, peu importe ce que cela me coûtera. Je ne préfère pas combattre les démons des autres, je ne désire pas non plus aider quiconque sera en difficulté. Il m’arrive de ne pas comprendre ceux qui souffrent, car je n’ai jamais réellement souffert de quoi que ce soit –sauf de ça- et je pense que c’est une bonne chose. J’aime la vie, mais j’ai peur de la mort qui m’apparaît comme un voleur, un menteur… un être ténébreux, froid, cruel… Je déteste l’idée de devoir quitter ce monde à jamais. Je veux vivre, je veux parler, je veux entendre, je veux voir… Je veux voler dans les cieux sans jamais y monter. Je veux être un ange, je veux être un ange qui ne mourra jamais, qui de ses ailes blanches pourchassera la mort et la défiera de face. C’est une de mes passions, d’ailleurs : Me battre. J’aime me battre, avoir la sensation d’être le plus fort, celui qui doit sauver les faibles. Peut-être devrais-je penser comme mon père : ‘Il ne faut pas oublier que sur terre, il y a des anges qui ne peuvent pas voler. Aide-les…’ Ce qui me dérange dans cette façon de songer, c’est que je ne vois pas pourquoi j’aiderais une personne blessée sans raison autre que le besoin de sauver cette personne. Bon, ça peut aller si cet individu est proche de moi, mais si c’est un inconnu… Bref, il y a peut-être un sens caché dans les pensées de Papa. Qui sait ? Mes qualités telles que la puissance, l’intelligence, la force de caractère et la détermination ne peuvent pas être liés au courage. C’est pourquoi on ne m’a pas envoyé à Zéphyr. Voyez-vous, mes défauts prennent souvent le dessus sur moi-même : Égoïsme, désintérêt, contradiction, ironie et besoin de solitude. Chacun d’eux est une barrière qui m’empêche d’avancer sur les chemins dorés que m’ont tracés le destin. L’on peut dire qui si l’on a besoin de moi, il faudra demander. Toutefois, si j’ai besoin de vous… Je ne vous le demanderai pas –hé oui. J’ai besoin d’être capable de faire les choses par moi-même. Ce doit être de la timidité ou de l’orgueil… Je ne saurais dire.
[x] Relation(s) avec les autres : J’aime bien discuter avec les gens, j’ai un certain intérêt pour eux et surtout pour les plus gentils et naïfs. Je n’aime pourtant pas être trop entouré, cela me rend plus froid et je ne préfère plus adresser la parole à quiconque. J’ai une préférence pour les conversations avec les enfants, bien que les adultes aient leur intérêt, eux aussi. Les filles ont des propos plus profonds que les garçons, habituellement… Je préfère leur parler à elles plutôt qu’aux abrutis qui se promènent dans les couloirs. J’ai aussi pu remarquer que le niveau intellectuel des élèves grimpe extrêmement lorsque j’apparais dans la bibliothèque. Je garde toujours mon sérieux avec les autres, je ne ris pas avec eux, je ne souris pas avec eux… Je suis seul. Je vis par moi-même exclusivement. Une petite-amie ? Oh, je ne veux de personne pour me dire comment agir. Je me contente d’en prendre une et d’utiliser son corps. Ça me suffit. Je ne crois pas avoir déjà eu une relation sérieuse avec quelqu’un –ami ou plus-, on parle plus de relation ‘apparente’ que ‘profonde’. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait attiré assez d’intérêt en moi pour que je puisse lui révéler mes émotions, mes craintes et mes envies. Je suis assez courtois avec les premières années et les employés tels que l’infirmière, le concierge ou les fantômes. Le reste, et surtout les élèves de dernière année, sont à éviter. Ah… Dernière chose : Je déteste que l’on me fasse des blagues. Les petits clowns… Je les mords jusqu’à la mort… ‘Clair ?

.Année 5. ~ o7 janvier –Voleuh psyche, voleuuuuuh-

Il faisait froid à l’extérieur, mais Psyche était habillé chaudement et il ne craignait pas l’air glacial, le vent et la neige. Il avançait vers l’endroit où la pente descendait et posa son traîneau à cet endroit. Il s’assit dessus, posa ses petits bras sur le rebord de chaque côté, afficha un sourire tandis que ses yeux pétillaient, puis il sauta un peu pour mettre du poids et le traîneau se mit à descendre. Premièrement assez lentement, puis de plus en plus vite, le froid lui gelant la figure, les adultes passant dans ses anneaux gonflés près de lui, intrigués. La peur n’était pas présente dans le cœur de cet enfant, et c’était normal… Les jeunes n’ont aucune notion de l’effroi. Ils ne connaissent pas le désespoir, de toute façon.

- PSYCHE-CHÉRIIIIIIIE !

Il ne s’était pas rendu compte qu’il ne fût plus sur la neige, qu’il n’y avait aucun ‘saut’ sur lequel il aurait pu s’envoler aussi haut, car oui… L’enfant volait dans le ciel, pas très haut, mais quand même. Les gens avaient le visage de quelqu’un qui aurait vu un extraterrestre. Mama était au pied de la pente enneigée, son bonnet de travers et ses yeux remplis de larmes d’inquiétude. Avec surprise, elle vit son fils atterrir doucement sur le sol, comme atterrirait un avion sur la piste, et se dépêcha d’aller retrouver Psyche qui rigolait, les joues rosies par la joie et le froid, de son aventure dans le ciel.

- Encore, encore !
- Psyche-chou… Magie… ALVISEEEEE !
- Ôooooooh, quelle joieeeeeeeee !
- Mon amour ! Psyche aurait pu mourir, voyons !
- Il est en vie, non ? C’est ça l’important *^__^*

La petite aventure resta le moment le plus drôle de son enfance, et Psyche en rêve encore, parfois. C’était sa découverte de pouvoir. Le déclencheur de sa vie en tant que sorcier.

.Année 1o. ~ 2o mai –Girls are boys and boys are girls-

- BWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!

Un cri qui faisait probablement trembler les murs de l’hôpital lorsque bébé Lyss sortit du ventre énorme de sa mère. Alvise serrait bien fort la main de sa femme lorsqu’elle poussa une dernière fois pour laisser apparaître totalement ce très cher enfant. Les deux autres gamins de la famille étaient dans la salle d’attente, élaborant un plan machiavélique pour trouver un moyen d’entrer sans se faire remarquer. Et ce jusqu’à ce qu’un médecin vienne les chercher par lui-même.

- C’est une fille, madame *sourire*
- Ooooh, chouette !
- …

Un silence se fit lorsque le médecin reprit le bébé des mains de sa mère pour l’examiner une deuxième fois, les sourcils froncés derrière ses lunettes de forme étrange aux branches rouge vif.

- Han, nan… C’est un garçon.
- Oooooooh, choueeeeette.
- Bon, vous lui redonnez le bébé, maintenant, docteur ?
- Ha, oui, sorry >.<

C’est ainsi que fut la naissance de Lyss.

.Année 11. ~ 1er Septembre –Le noir total-

Lorsque le train passe sous les tunnels, et que Psyche pose le regard vers la fenêtre, il ne voit rien. Ses doigts caressent doucement le poil noir d’un chat qu’il a trouvé abandonné dans le compartiment. Il se souvient de ses parents qui le serrent dans ses bras, de son doux sourire, des petites mains de Lyss qui serraient bien fort le pouce de Psyche. Ces gens, il ne les verrait plus avant près d’un an. Cela allait être long, très long. Qu’allait-t-il devenir sans eux ? Sans cette chaleur bien particulière ? Alvise était un bonhomme amusant et brillant qui agissait comme un calmant sur Psyche. Viola était une femme pleine de vie, sérieuse par moment, qui jouait bien son rôle de mère. Sara était partie ailleurs. Lyss était une vraie bombe d’énergie qui le mettait rudement en colère lorsqu’il tentait de lire ses précieux bouquins.

Lorsqu’il fut passé le tunnel, il sentit son corps se tendre de nouveau, comme si les ténèbres qui l’avaient entouré plus tôt l’avait rendu paisible et que maintenant, la tension reprenait le dessus comme lorsqu’on ouvre et referme un interrupteur. Il aimait le noir, être seul, penser et lire… Vivre ailleurs dans sa tête.

- METTEZ VOS UNIFORMES, ON ARRIVE !

Il n’avait jamais vu plus impressionnante montagne. Les élèves arrivèrent dans une pièce où ils furent accueillis par un gnome qui leur attribua une maison. Borée ? Tiens donc…

.Année 17. ~ 11 juin –C’est terminé-

Psyche avait grandi, il était devenu plus fort, plus indifférent, plus noir, plus froid, plus vide que jamais. Il était devenu un être plus mature, mais aussi plus sombre et impénétrable qui refusait l’aide et l’amitié de quiconque croisait son chemin. Il semblait se retirer vers l’arrière, se cachant dans la brume, la tête dans les nuages. Il reçut son diplôme avec mention ‘Excellent’ et choisit de loger dans Fainting Fancy Town. Il postula ensuite pour devenir bibliothécaire, idée un peu surprenante venant de la part d’une personne telle que lui…

Quelqu’un qui avait manié le bâton japonais, les arts martiaux et autres pendant près de dix ans décidait de se consacrer à la garde de vieux bouquins dans une école pour adolescents… Étrange.

Le mystérieux Moodluce entra à FF.

.Année 19. ~ 1er septembre –Aujourd’hui…-

‘J’espère que les élèves de cette année seront mieux que ceux de l’an dernier. Il faut dire qu’avec l’apparition d’une troupe de Mangemorts et les ténèbres qui planent au-dessus de l’école, la joie de vivre commence à se dissiper. Heureusement qu’il y a encore assez d’idiots dans cet établissement pour mettre un peu de joie dans nos cœurs. J’ai reçu la biographie de *le nom que vous voulez* … Ça m’a l’air intéressant. Oh, encore quelqu’un qui cogne à la porte ? Cela fait trois fois qu’on me demande les clés de la réserve. Étrange. Trop. Je devrais peut-être en parler aux directeurs ? Oh et puis… Ça ne me concerne pas.

Addio!'

Bonjour, être inconnu =___=
Validé - Bibliothécaire de FF