Belphegor Lightless | Qui a éteint la lumière? | [Finish]

+ Qui a éteint la lumière? +
Fiche RPG
Qui m'a plongé dans le noir?
[Si cette fiche peut faire penser à celle d'Arlyn, ce n'est qu'a cause de notre passion commune pour les personnages détraqués. Nous sommes tout les deux dans une période de grands frères psychotique, rien de plus n_~ ]

~ La seule personne que je respecte. Celle qui me déteste le plus... Mon seul et unique pire ennemi, Arlyn... Voici ce qui arrive lorsqu'on se croise n_~

~ 01. Write your name here.

Nom : Lightless
Pourquoi je suis sans lumière?
Prénom : Belphegor
C'est un nom digne d'un prince...
Surnom : Le prince - Par mon frère
Mais je déteste tout ce qui est royal...
Bell - Par le reste
C'est déjà mieux.
Date de naissance : 13 Août
Age : 15 ans et demi
Groupe sanguin : AB
Pureté : Fils de... Moldus...
Allergies : Aucune
Nationalité : Anglais
Pays de naissance : Anglais
Ville de résidence : Une ville voisine de Londres.
Langues connues : Anglais, japonais (mais il ne sait pas écrire un seul mot juste parler), quelques mots de français.
Maison : Notos
Année : Sixième
Famille :

C’est complexe pour moi de vous dire des choses à propos de ma famille… Kushishi (ricanement caractéristique de Belphegor)… Pourquoi cela ? Une famille est un groupe de personnes unies par le sang et proches les unes des autres. Mensonge. La famille est un groupe de personnes qui ne sont unies que par leur égoïsme et l’envie de profiter des autres. Mes parents sont très gentils, mais ils sont si effacés. Ce n’est pas eux qui dirigent la maison… Ce serait tellement mieux pourtant. Je crois qu’ils ont peur, alors ils se cachent… Kushishi celui qui commande ici c’est mon frère. Angelor, mon jumeau qui est né cinq minutes avant moi… Dieu. Cette personne est Dieu. Le roi de mon monde, celui qui m’a nommé prince et me force à rester avec lui, pour toujours. Nous avons si peu en commun, lui est moldu, moi sorcier. C’est le plus doué et le plus brillant de tous, sauf qu’il ne sourit pas. Quand il me prend dans ses bras en me disant qu’il m’aime, il ne me sourit pas. Lorsqu’il prend sa paire de ciseaux et trace des coupes sur mes poignets pour me montrer qu’il est mon roi, il ne sourit pas. Quand il met mes bandages, il ne me réconforte pas. Pourtant, Angelor demeure le meilleur des frères, celui derrière qui je pourrais courir pour toujours.

Alors pourquoi j’ai peur de lui ?

C’est sa force magnifique, l’expression indéchiffrable de son visage tandis qu’il m’observe qui me fait frissonner ? C’est sa façon de toujours vouloir régir ma vie qui me donne l’impression d’étouffer ? Angelor, tu m’aimes ? Ne me blesse pas… S’il te plaît… Je veux juste une réponse… Qui suis-je ? Mais Belphegor ! La réponse est fausse ? Ne me frappe pas ! Je suis le prince ! Je suis le prince ! Celui qui te serviras pour toujours. Tu me blesseras quand même n’est ce pas ? Je t’aime.

Mensonge…Coups... Mensonges… Larmes… Please, save me… Mensonges… Je ne veux pas te voir! Je vais fermer les yeux et penser que tu n'as jamais exister Angelor! C'est mon souhait! Mon voeu!... Mensonge... Je t'aime tant...

~ 02. A night in the dark.

Il faut que je respire, plus doucement… Que je pense à la lumière… Calmement… J’ai peur du noir. Et ce soir, on m’a encore laissé ici sans lumière. Mais je sais que je n’ai plus beaucoup à attendre. Ma mère va bientôt rentrer du travail et elle allumera la lumière du couloir. Comme ça je pourrais respirer. Il le sait que j’ai la trouille pourtant quand il m’enferme en éteignant la lumière… Mais c’est pour mon bien, sois-disant qu’il faut affronter ses peurs. J’en suis incapable… Je ne suis que le petit frère moi, celui qui doit rester dans l’ombre. Il n’y a qu’a l’école que je suis un peu plus vivant. Le garçon un peu populaire qui aime à provoquer et à se battre, envoyant toujours ses adversaires au tapis. J’ignore comment je fais ça… Angelor soupire en disant que je suis fort avec mon corps mais faible avec ma tête. C’est pour ça que mes bras sont marqués par cette horrible paire de ciseaux… Puisque je peux supporter la douleur ce n’est pas grave… Il me dit toujours ça ‘ce n’est pas grave’, pour tout ce que je fais. Même quand j’accomplis quelque chose de bien c’est la réponse, vous croyez qu’il s’en fiche ? Je plaisante, je sais qu’il m’aime… Angelor me le dit tout le temps… Il adore passer une main dans mes cheveux blonds en disant que leur couleur terne est belle puisque je ne me fais pas remarquer avec, mais il insiste pour me les couper. Parfois, les ciseaux passent trop près de ma nuque et ça me fait mal. Il est cependant interdit de se plaindre, surtout que lorsque l’hiver va se finir, je devrais porter des hauts à manches courtes parfois et ce sera visible… Mes punitions… mes pêchés… C’est lui qui choisit mes vêtements… Ce qui lui plaît est bon pour moi après tout. J’aime lorsqu’il m’achète de nouveaux vêtements mais la manière dont il me regarde fait peur. C’est comme si j’étais une poupée ou quelque chose dans le genre… Un jour je lui est dit ce que j’en pensais. Une des marques que j’ai au poignet droit ne partira plus jamais maintenant. C’est lui qui m’a offert le diadème que je porte presque en permanence. Puisque je suis un prince, je dois me comporter comme tel. Puisque je suis un prince, j’appartiens au roi… Maman, allume la lumière… S’il te plaît ! Enfin un fin faisceau lumineux apparaît sous la porte et je peux me redresser pour le voir, soulagé. Quand elle est de bonne humeur, elle laisse allumé toute la nuit. De toute manière, nous sommes assez riches, donc ce n’est pas un problème je présume.

Ce qui est assez étrange, c’est que je ne comporte pas du tout comme ça à l’école. Quand j’y suis, je souris tout le temps, d’une manière un peu effrayante et je ricane en faisant mes kushishi qui donnent des frissons dans le dos. Ce n’est pas vraiment qu’une façade pourtant… J’apprécie de me comporter comme si personne ne pouvait me contrôler, provoquer me fait rire et me battre avec Arlyn encore plus. C’est qui Arlyn ? Eh bien… Oh non… Angelor s’est levé… Je ferme mes yeux gris, une couleur que mon frère déteste, si bien que je dois sans cesse les cacher avec ma frange et je me concentre. Respirer calmement, faire comme s’il n’y avait pas le noir… La porte s’ouvre doucement et je croise mes mains devant mon visage, sans savoir pourquoi. Peut-être que j’ai peur après tout ? Ou bien alors, ce n’est qu’un réflexe stupide, qui sait… Ca ne lui plaît pas je le sais. Alors il éteint le couloir et vient s'asseoir à mes côtés...

‘Tu ne devrais pas cacher ton beau visage…’

‘Angelor… La lumière…’

‘Enlève tes mains qui m’empêche de te voir et tu verras la lumière.’

‘La lumière… J’ai peur dans le noir…’

‘Ne t’inquiète pas, petit prince, je serais ta lumière, tu n’as qu’a regarder mes yeux.’

‘Tes yeux…’

‘Tu vois ?’

‘….N-non… Je ne vois rien, allume…’

‘Tu sais pourquoi tu ne seras jamais roi Belphegor?'

'N-non...'

'Parce que tu n'es...'

Gifle

'Rien.'

'...Angelor... Pitié...'

Gifle

'Ls ciseaux sont sur ta table de nuit, n'est-ce pas?'

Soupir

'Je t'en supplie!'

'Cri pour moi petit prince...'

Coupure...
Coupure...
Coupure...
Le noir

~ 03. Birth.

La même année… Le même mois… Le même jour… Nous sommes nés.
Nous. Lui et moi. Il fut le premier, celui qui poussa un hurlement terrifiant pour son premier instant sur terre. Je fus le second, celui qui était faible et qui manqua de ne pas survivre. Ainsi débuta notre existence, dans cet hôpital, avec notre mère qui pleurait de joie et notre père qui souriait… J’ai dut passer plusieurs jours dans une couveuse, parce que les médecins avaient peur pour moi. Mais mes parents ne le remarquèrent pas tellement, penchés au dessus de mon grand frère qui dormait paisiblement, ignorant tout de ses actions futures.

‘Quelles actions petit prince ?’

‘Laisse moi écrire…’

‘Si tu remets quelque chose comme ça…’

‘J’ai compris, laisse moi écrire, s’il te plaît…’

‘Amuse toi bien, petit prince.’

Maintenant je peux continuer… Je n’aime pas qu’il vienne lire comme ça par dessus mon épaule mais c’est pour mon bien, n’est-ce pas ? Bon, je crois que j’allais parler de nos prénoms. Mes parents ont tout de suite trouvé que mon frère ressemblait à un ange, pur et innocent, donc pour lui, ce fut Angelor. Moi, j’avais l’air si pâle, si fragile… Qu’ils m’ont nommé avec un nom de fantôme. Je devins Belphegor. Sans même savoir si ces prénoms nous plairaient ou non, ils étaient fiers d’eux. Leurs fils avaient de beaux prénoms, des parents aimant et de l’argent, beaucoup d’argent. Ils se voyaient déjà comme les meilleurs parents du monde…

‘Erreur.’

‘… Ils n’étaient pas si… Mauvais, non ?’

‘Le seul en qui tu dois avoir confiance c’est moi. Le seul qui me soit occupé de toi, c’est moi. Le seul dont tu peux avoir peur, c’est moi.’

'O-oui.’

‘Tu n’as pas l’air convaincu ! Tu es si désobéissant...’

‘Laisse moi écrire !’

'Tu continueras plus tard. Viens jouer avec moi. Maintenant!'

'... S'il te plaît... C'est pour l'école... '

'TON ECOLE DE MONSTRES! TU M'AVAIS PROMIS DE NE PLUS JAMAIS Y REMETTRE LES PIEDS! TU N'ES PAS COMME EUX! TU DOIS RESTER AVEC MOI!'

'Juste une année de plus! Juste une année!'

'Tu sais quoi Belphegor? Tu fais pitié.'

'Je sais...'

~ O4. Possession.

On avait trois ans quand il a dit à maman de ne plus jamais s’approcher de moi. Sur le coup je n’ai pas compris, moi qui jouait calmement avec une peluche, je n’avais pas compris sa réaction. Maman a trouvé ça mignon et a rit. Le visage si paisible d’Angelor c’est fermé, lentement, tandis qu’il me tendait une main. Moi je ne voulais pas, j’aimais bien papa et maman, ils étaient gentils. Mais pourtant, nos regards se sont croisés, je ne voulais vraiment pas lui prendre la main… J’ai réagis sans y penser et à l’instant où il m’a aider à me lever, son sourire avait disparut pour toujours. Nous avions des chambres séparées, mais il venait me voir chaque soir, embrassait mon front et me disait qu’il m’aimait avec sa voix d’enfant. Comme ça, si on faisait ça, il disait qu’aucun cauchemar ne pourrait venir hanter ma nuit. Ensuite, il partait se coucher à son tour et étrangement, malgré la veilleuse de ma chambre, j’avais encore plus peur qu’avant. Mais c’était pour mon bien… Pour mon bien… Papa commença à avoir peur, pourtant notre médecin la rassura en disant que les liens entre certains jumeaux étaient très forts et que ce n’était rien. S’il avait sut… Je ne crois pas qu’il aurait osé dire une telle chose celui là.

‘Tu m’aimes Belphegor ?’

‘Bien sûr, tu es mon grand frère !’ * sourire *

‘Est-ce que je ne suis que ça? Moi qui joue avec toi et te donne tout mes jouets?’

* colère *

‘Hein ?’

‘Je ne suis pas que le grand frère je suis aussi ton Dieu !’

‘C’est quoi… Dieu ?’

‘Celui qui sait comment te protéger…’

‘D’accord !’ * sourire *

~ 05. Never Again.

Nous n’avons pas été à la maternelle. Nos parents pensaient que nous apprendrions tout ce qu’il nous fallait savoir avec eux et ils ne voyaient pas d’utilité à nous payer une école privée. Je pense que c’était une erreur… Parce que… J’espère qu’il ne lira jamais ça, sinon ça ira très mal pour moi… Il a commencé à toujours vouloir me garder près de lui, regarder tout ce que je faisais, me tenir par la main en permanence, je ne pouvait jouer dehors que si jamais il était avec moi. Les autres ne devaient pas m’approcher, parce que j’étais trop merveilleux pour ça. Un trésor, voilà, c’est ça. Je suis un trésor. Au début j’aimais bien… Mais en grandissant, j’ai compris qu’un trésor n’était qu’une possession. C’était lui qui cherchait dans l’armoire les vêtements que je devais mettre le lendemain, c’était lui qui disait à maman ce que nous devions manger…Il ne voulait pas que nous nous séparions, mais moi, je voulais aussi voir le monde. Un jour, nous avions presque six ans, je lui est dit. Avec mes mots d’enfants et mon regard embrumé de larmes. Ses lèvres se sont posées sur mon front et il m’a dit que ce n’était rien, mais que je devais comprendre que les gens étaient comme le noir. Angelor était si intelligent, sachant lire à quatre ans, connaissant ses tables de multiplications à six. Les parents en avaient peur. Son langage n’était pas celui d’un enfant de cet âge. Comment savait-il ce qu’était un Dieu ? Comment savait-il lire et comprendre aussi bien ? C’était un mystère. Par contre, ce qui n’en était pas un, c’était qu’il m’aimait. Angelor le disait tout le temps, qu’il m’aimait… Pourtant, ce soir là, celui où je lui est dit que je voulais des amis, voir les autres… Il m’a bordé, m’a lu une histoire avant de quitter la pièce lentement… Moi, je n’avais pas peur, j’avais confiance. Je ne savais pas qu’il était en colère… Il a enlevé ma veilleuse et a fermé ma porte à clef. J’ai hurlé, toute la nuit j’ai pleuré et hurlé. Je ne supportes pas du tout le noir, c’est une peur incroyable qui monte en moi et ne me lâche plus. Mes parents ne sont même pas venu. Il faut dire que la maison est immense et que leur chambre est très éloignée des notre. Le lendemain, grand frère a ouvert la porte lentement et est venu me serrer dans ses bras en me disant que les gens étaient comme le noir… Je me suis raccroché à lui, enfonçant mes ongles dans la peau. Je ne savais plus si j'avais peur de lui ou bien du noir...

'Je ne veux plus sortir! Plus jamais!'

'C'est bien, on pourra jouer ensemble très longtemps alors...'

~ 06. Your are mine.

Le premier jour où nous sommes allés à l’école primaire, Angelor avait l’air si en colère que ça me faisait peur. Il me tenait la main trop fort et j’avais mal, pourtant, je ne pouvais rien dire… Ca risquait de le fâcher encore plus… La maîtresse s’est mise à pleurer au bout d’une heure de classe. Je n’aurais pas sut dire comment, mais je savais pourquoi. Elle voulait nous séparer, nous coller chacun à un coin de la classe et Angelor n’a pas voulut. Ils se sont regardés, pendant plusieurs minutes et la jeune institutrice, j’ai appris par la suite que c’était sa première année en temps qu’enseignante, qui était un peu trop sensible pour son propre bien, a éclaté en sanglots. Bien sûr, la plupart des élèves se sont mit à pleurer à leur tour et moi j’ai regardé mon frère sans comprendre. Comment est-ce qu’il faisait ça ? Pourquoi les autres avaient toujours peur de lui ? Je n’aurais pas put l’expliquer, mais par la suite, nous restâmes assit l’un à côté de l’autre. Malheureusement, cet incident provoqua une vague de révolte en notre chère institutrice qui devint un peu plus solide et jamais mon frère ne la fit pleurer de nouveau. Par contre, les journées étaient longues et on ne jouait jamais avec les autres. Il y avait quelques bancs dans la cour et Angelor et moi regardions le ciel pendant les trente minutes de pause, chaque jour. Une fois, il a été malade et n’est pas venu avec moi en cours. Nous avions neuf années à l’époque, donc j’étais déjà un peu plus libre au niveau de mes pensées qu’avant. Je comprenais mieux qu’il se servait de moi plus qu’autre chose. Même si c’était pour mon bien. Pourtant, puisque j’étais seul, les autres sont venus vers moi et m’ont proposé de jouer au ballon avec eux. Comme je n’avais pas l’habitude, je suis tombé et je me suis fait très mal au genou, pourtant j’ai continué de jouer. J’étais tellement heureux de pouvoir courir et m’amuser. Angelor avait tort, les autres n’étaient pas comme le noir, c’était même l’inverse, nos camarades étaient une douce lumière. Quand je suis rentré chez moi, grand-frère allait mieux et il m’attendait devant la maison. Moi, j’avais un grand sourire et un pansement au genou, fier de ma journée. Je n’ai pas compris pourquoi il m’a donné une gifle… Je n’ai pas compris pourquoi il m’a entraîné dans sa chambre et a fermé la porte à clé, mais j’ai compris que j’allais avoir mal. Angelor a prit sa paire de ciseaux, un simple objet d’enfant, pour faire du découpage… Sa main serrait si fort sur mon poignet que je ne pouvais pas me dégager, alors je me suis mis à pleurer… La lame a laissé une marque sur mon poignet, puis une autre et encore une autre… Alors j’ai pleuré, encore et encore… Ca n'était pas de graves blessures, ce n'était pas dangereux, mais ça faisait mal...

‘Je t’aime Belphegor.’

C’est un amour tordu, pas net, pas normal… Je veux m’enfuir, loin d’ici, très loin… Je commence à avoir envie de faire du mal à mon tour, mais pas à moi-même. Je veux juste le tuer… Poser mes mains sur sa gorge et serrer aussi fort que je peux, je veux l’entendre me supplier, je veux être libre. Mais ce ne sera jamais le cas. Parce que je suis prisonnier, attaché par des chaînes d’or, enchaîné pour toujours avec ma moitié, celui qui n’est que mon reflet. Je déteste les miroirs, j’ai envie de les casser. Tu sais quoi Angelor ? J’aime mes yeux gris que tu déteste, je les adore, ce sont la seule chose de belle en moi. Tu sais pourquoi ? Parce que c’est notre seule différence physique ! Je suis fier de ne pas être ta copie exact ! Je suis fier d’être ce que je suis ! Ca ne me dérange pas d’avoir peur du noir ! Je me fiche de ne pas être aussi fort que toi mentalement ! Parce que moi… Je ne suis pas… Fou. Non, moi je ne suis pas Angelor, mais seulement Belphegor… Le second, le moins doué… Mais moi au moins je vois les autres ! Je ne me cache pas d’eux ! Même s’ils me détestent, même si personne ne me comprendra jamais, je marcherais toujours derrière eux… Qu’importe si tu reste derrière !!!
J’étais dans cet état d’esprit quand j’ai reçu la lettre. Moi qui n’avait jamais eu de courrier, si ce n’est quelques cartes d’anniversaires que Angelor déchirait en disant que c’était futile. Le porteur du message, le délivreur de la peine, était un oiseau. Chose étrange, très étrange… Moi, je venais d’avoir onze ans, mais je savais quand même que quelque chose clochait… Alors, j’ai lu, sans me soucier de mon frère, j’ai parcourut le parchemin du regard. C’était impossible. Une farce, un mensonge… Un rêve ? Ou peut-être juste une illusion ? Tout ce que je sais, c’est que j’ai discrètement montré le courrier à mes parents qui m’ont dit qu’ils y croyaient, que j’avais toujours été un peu étrange. Mais la phrase de leur part qui me toucha le plus fut…

‘Tu mérite la liberté Belphegor.’

‘Maman…’

‘Et avec moi il est prisonnier peut-être?!'

'An-angelor...'

Mon souhait était d’hurler que non, pour qu'il me laisse en paix, mais je ne l’ai pas fait. Au lieu de ça, je l’ai laissé m’attraper par les cheveux et me frapper encore et encore. Simplement, mes parents sont intervenus pour une fois. Ils l’ont enfermé dans sa chambre avant de partir se coucher, ne voulant rien dire, ne voulant pas faire partie de notre vie si étrange. Moi, j’ai relu la lettre encore et encore, décidant que j’irais dans cet endroit, quelque soit les conséquences. J’avais encore la force de me rebeller en moi, alors je comptais m’en servir… Ce soir là, j’étais assis sur mon lit, passant une main sur ma joue où une belle coupure était cachée par un pansement. En réalité, même si c’était bien pour moi de me faire tout ça, je ne souhaitais plus devoir dépendre de mon frère. Je ne voulais plus vivre dans une cage de verre. La première fois que j’avais été en colère contre lui, c’était un été, lorsque nous avions dix ans. Angelor m’avait interdit de sortir, parce que je suis fragile face au soleil et deux mois d’enfermement ne donne pas forcément une bonne image du geôlier. Pourtant, j’aimais vraiment mon frère, même si je ne pouvais pas l’expliquer, nous étions connectés. Le lien entre nous est fort… Il nous permet de nous comprendre rien qu’en nous regardant parfois ou bien d’anticiper les réactions de l’autre… Pourtant… Mon envie de liberté est encore plus forte. C’est pour ça que le lendemain, je m’étais habillé, avec les vêtements que mon frère m’avait choisit le matin d’avant, j’avais mis mes chaussures et je m’étais posé devant mon père en lui demandant de m’emmener à Londres. Sur la lettre, il y avait marqué que je devais avoir des fournitures et les acheter là-bas. Ma ville est voisine de Londres donc cela ne posa pas tellement de problèmes. Angelor ? Il était toujours enfermé dans sa chambre.

~ 07. School.

C’est ainsi que quelques jours plus tard j’étais à la gare, attendant le train qui me permettrait d’aller dans ma nouvelle école. Les ongles de mon frère dans ma peau me faisaient mal, mais il avait finalement consentit à me laisser partir, donc je ne devais pas me plaindre. Il avait du mal, il refusait de croire que j’allais le quitter… Si bien que quand le train arriva, il fallut tout la force de mon père pour qu’il me lâche. Ses derniers furent que je me rendais dans une école de monstres mais que moi je resterais toujours son bien-aimé frère. Sans oublier la paire de ciseaux qu’il me colla dans les mains en me disant que s’était un cadeau. Une fois dans le train, j’eu envie de les jeter par la fenêtre mais finalement je les ai gardé. C’est mon arme suprême, cachée de nos jours dans une poche intérieur de ma grande veste noire. Sinon je me bat aussi avec des couteaux, ou plutôt des sortes de mini-couteaux moyennement dangereux, mais à l’école ils aiment pas. Ce type de combat, c’est réservé à Arlyn de toute manière. Le taré qui se ballade avec des explosifs ! On s’est rencontré en première année. Même maison, même côté étrange… Même haine l’un envers l’autre. Entre nous, c’est une guerre de colère, de mots et de coups. Pourtant, nous ne sommes pas si différents dans le fond… Si seulement il comprenait quelque chose. Tu as vu les marques sur mes poignets, n’est-ce pas Arlyn ? Tu n’y as rien comprit… Tu ne sais pas qui je suis, tu ne verras jamais ce que je suis… Toi, pauvre paranoïaque enfermé dans un monde encore plus noir que le mien. Nous somme dans la même maison, celle de ceux qui souhaitent le pouvoir… Je n’aurais pas dut y être en théorie… Parce que c’est la maison des sangs-purs en théorie. Simplement, il semblerait que mon amour de la magie noire et le sombre a fait pencher la balance dans le bon sens. A part ça, je joue au quidditch, un sport sorcier des plus étranges… Avec Arlyn justement… Nous sommes ainsi les deux batteurs de notre équipe… Même si c’est plus une catastrophe qu’autre chose.

'Non, Arlyn, c'est la BALLE que tu dois frapper !Non ! Pas l'autre Batteur !!!!! '

'Bell ! Le cognard sur l'adversaire, l’adversaire ! Pas sur Arlyn !!!'

Etrangement, nous gagnons tout de même assez souvent… Ca doit être grâce à notre génie naturel… Kushishi… Je plaisante bien sûr. On dit souvent de moi que mon comportement ne devrait pas être ce qu’il est. On murmure que chaque année je deviens un peu plus méchant. Mais Angelor explique que je ne change pas, il dit que je suis toujours son prince et moi je me contente de croire à ça. Ce n’est pas… Comme si je devenais ce qu’il est lui, n’est ce pas ? Je ne sais même plus… J’en ai marre parfois. Tandis que je sens la paire de ciseaux dans ma poche, je me dis que je souhaite les jeter, effacer ma vie et tout refaire. Pourtant, c’est impossible… Comme le fait que je ne peux pas faire du mal à la seule personne qui me fasse souffrir. Angelor me contrôlera toujours. Je dois déjà presque me battre pour avoir le droit de retourner à l’école chaque année… Parce qu’il n’aime pas que j’étudie la magie et loin de lui encore moins. Chacune des marques qu’il me fait me prouve qu’il est Dieu, me montre que je dois rester avec lui… Parfois j’ai peur… De penser à ce qu’il fait quand je ne suis pas là, sans personne pour défouler sa colère… Angelor dit que je suis mieux que la plupart des gens mais que mon esprit est sombre et que c’est ce qui me rend amusant. Mais grand-frère… Qui m’a enfermé dans le noir ?

`
~ O8. End.

Aujourd’hui, c’est comme souvent…

Nous nous sommes battu. C’est comme une routine maintenant, on se voit et on cherche à se faire mal, par des mots ou des coups, bien que nous possédions une légère préférence pour les coups. L’infirmerie pourrait presque nous servir de chambre à force. Je suis allongé sur un lit, à regarder le plafond, une main posée sur mon épaule. Mais quel besoin cet idiot a t-il eut de me balancer un bâton de dynamite dessus, hein ?! Même si je suis sûr qu’un de mes couteaux l’a touché… J’entend l’infirmière hurler sur nous mais je n’écoute plus. On ne peut pas me laisser en paix ? Ils ne comprennent rien de toute manière, rien du tout ! C’est alors qu’il se met à hurler, parlant une fois de plus en disant ’eux’. C’est son délire de parano qui refait surface voilà tout… Un bâton de dynamite a dut lui explosé trop près du crâne, c’est pas possible… J’étais sur le point de dériver dans un sommeil que je vois pas très souvent. Alors je me lève, une main toujours sur mon épaule… J’ai dut me péter un truc, une fois de plus, tellement ça fait mal. Il me faut une bonne minute pour marcher jusqu'à son lit, sous le regard surprit de l’infirmière qui me hurle de retourner me coucher. Alors je lève ma main en l’air, celle qui tenait mon épaule et je frappe. De toute mes forces, parce que je ne comprend rien à ce que nous sommes et que je suis en colère. J’en ai marre de ce crétin, comme j’en ai marre de ce monde.

‘Personne ne disparaîtra pour toi… Et dans cette pièce y’a personne qui veut t’emmener… Alors… ARRETE TON DELIRE !’

Je me met à hurler, ce que je ne fais pas souvent, je déballe plein de choses sur ce que je pense. Parce que je suis en colère, parce que j’en ai marre… Et l’infirmière doit mettre toute sa force pour me forcer à me recoucher. Je suis si fatigué… Si las… Alors je ferme doucement les yeux et je m’endors.

I can see it now...

~ Name : Salima
Age : 17 years-old
Forum : Just beautiful! I love all n_~
Other : J'suis vraiment une nullité en anglais XD

Notos

Pardonne-moi si je me trompe, mais il n'est pas plutôt à Zéphyr ? ^^

Citation :: Maison : Zéphyr

Non, il est à Notos ^_^

Mui... Je viens de lire "Même maison...même année" à propos d'Arlyn ^^

Désolé... Bêtise de ma part, quand j'ai commencé la fiche, le perso devait être à Zéphyr et après j'ai oublié d'éditer le premier post T___T!

Mdr, c'est pas grave Razz

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